Ici, on parle de l’actualité LGBTI+ militante !

Rencontres, communiqué de presse ou encore campagnes : vous trouverez toute l’information du terrain ;)

Réunis à Lyon le 10 et 11 février lors de leurs rencontres nationales, les centres et associations LGBTI+ de France s’indignent de la décision du Tribunal administratif de Nantes annulant la subvention de NOSIG – Centre LGBTI+ de Nantes.

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Le TDoR, journée mondiale en mémoire des victimes de la transphobie dans le monde, rappelle chaque 20 novembre que des centaines de personnes transgenres sont assassinées et torturées chaque année. Elles sont mortes tout simplement pour avoir osé vivre leur identité de genre au grand jour, et pour avoir voulu se construire un avenir malgré toutes les menaces, les violences, et les discriminations que les États maintiennent, ou mettent en place.
 
La transphobie est mondiale
 
Nombreuses sont les personnes transgenres assassinées parce qu’elles s’assument, nombreuses aussi à faire des tentatives de suicide parce qu’elles n’ont aucun moyen de vivre dignement leur identité de genre, et qu’elles sont poussées à bout, au lycée, au travail ou dans leur quartier par un harcèlement permanent. Cette situation insupportable n’est pas une fatalité, mais bel est bien le fruit d’une haine de la diversité des identités de genre, d’une volonté d’éradication portée par des gouvernement dictatoriaux ou simplement indifférents, trop souvent soutenues par des institutions religieuses archaïques et mortifères, gardiennes des inégalités hommes-femmes érigées en modèle social. Diffusant leurs messages de rejet et de haine, elles ont leur part de responsabilité dans cette transphobie.
Mais les principaux responsables sont les chefs d’États et de gouvernements qui mènent des politiques laxistes envers la haine transphobe, lorsqu’ils ne votent pas eux-mêmes des lois construisant dans leur pays un climat de rejet et de violence envers les personnes transgenres : dans cette longue liste, citons des gouvernements aussi divers que ceux des États-Unis, de la Fédération de Russie, de l’Arabie Saoudite, de la Pologne, de la Tchétchénie, ou du Brésil, sans oublier la majeure partie du continent africain. Les personnes transgenres assassinées, ou succombant à leurs tentatives de suicide, relèvent de causes bien définies, mais trop faiblement combattues, y compris par des pays se réclamant haut et fort des droits de l’homme comme la France ! La preuve ? Le 6 avril 2017, la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) a condamné la France pour stérilisation forcée dans le cadre de deux procédures judiciaires menées par l’Association Nationale Transgenre, et soutenues par la Fédération LGBT. Une flétrissure pour un pays qui se réclame sur la scène internationale des droits humains !
 
La France, doit changer d’attitude !
 
Si la France n’affiche pas un fort taux de crimes envers les personnes transgenres, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de haine transphobe, et que notre pays mette tout en œuvre pour lutter contre les violences à raison de l’identité de genre ! Au contraire, l’État y organise encore une transphobie judiciaire et médicale à travers un changement d’état civil ne s’inscrivant pas dans une procédure libre et gratuite, et en tolérant dans nos hôpitaux publics la présence d’équipes médicales transphobes, maltraitantes et stigmatisantes, qui violent ouvertement les droits des patient·e·s transgenres. Qui plus est, ces dernières années, on assiste à une libération de la parole LGBT-phobe, notamment à l’encontre des personnes transgenres, avec leurs conséquences. Rappelons qu’une violente agression transphobe a eu lieu en 2017 devant le Centre LGBT de Paris, et que malgré de nombreux témoins, l’agresseur n’a toujours pas été condamné !
 
Les pouvoirs publics, face à cette situation, n’engagent aucune politique ambitieuse et volontariste pouvant donner l’exemple aux nombreux pays où la transphobie sévit violemment, même si – première lueur d’espoir – le Défenseur des Droits et la DILCRAH se mobilisent désormais pour faire bouger les lignes.
 
Ce 20 novembre 2017 vise aussi à amener le Président de la République, le gouvernement et la majorité parlementaire à une prise de conscience : la transphobie tue, blesse, et dégrade nos valeurs républicaines. Il est temps d’agir car, pendant que vous avez lu ce texte, des personnes transgenres ont été tuées qui auraient qui pu construire, produire, faire avancer le savoir et la culture, être des acteurs et actrices de votre vie quotidienne, sauver des vies, comme d’autres qui ont eu la chance de ne pas être tomber sous les coup de la haine.
 
Le TDoR est un jour de deuil. Faisons-en aussi un jour de mobilisation et d’espoir !
 
Contacts :
– Stéphanie Nicot • Présidente de la Fédération LGBT • 06.14.69.63.51 • contact@federation-lgbt.org
– Delphine Ravisé-Giard • Présidente de l’Association Nationale Transgenre • 06.11.63.48.00 • porte.parole@ant-france.eu

Ce vendredi 1er décembre se tient la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida (JMLS), qui depuis 1988 permet notamment aux acteurs associatifs de sensibiliser grand public et décideurs aux enjeux de la lutte pour la fin de l’épidémie.

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Cette année, l’organisation parisienne de l’Existrans a pris un tournant inédit en votant l’exclusion d’une association LGBT sur des bases idéologiques ne reposant pas sur les valeurs inclusives qu’elle défendait jusqu’ici.
 
En effet, l’association des policiers et gendarmes LGBT Flag ! a été exclue de participation à la Marche de l’Existrans qui se tiendra le 21 octobre, alors même que ses membres effectuent depuis de nombreuses années un énorme travail de sensibilisation contre les LGBTphobies au sein la police, tout en soutenant les revendications du mouvement transgenre.
 
L’Existrans ferait mieux de s’en prendre aux vrais adversaires des droits des personnes transgenres !
 
L’Existrans a donc préféré exclure Flag !, une association LGBT qui n’a jamais remis en cause les revendications qu’elle porte chaque année, faisant même la promotion de cette 21ème édition de la marche avant d’en connaître la nouvelle plate-forme de revendications !
 
À l’inverse, des structures comme Contact Île-de-France et Fierté Montpellier Pride (ex-LGP) peuvent s’affirmer tranquillement en faveur du contrôle systématique des psychiatres, soi-disant pour « aider les personnes transgenres dans leurs démarches » [sic !] et leur permettre de « mieux comprendre une nouvelle unité » avec la SOFECT [resic !], et ce sans réactions publiques adéquates des organisateurs de l’Existrans.
 
Pourtant, la SOFECT est un lobby bien connu, dont le fondement est la psychiatrisation obligatoire des personnes transgenres, et le refus de leur appliquer la liberté de chaque citoyen à choisir ses propres médecins, atteintes intolérables à nos droits en totale contradiction avec le code de la Sécurité Sociale et la résolution 2048-2015 du Conseil de l’Europe (votée par la France).
 
Contre la transphobie, le sectarisme et l’intolérance : unité !
 
La Fédération LGBT et l’Association Nationale Transgenre ne peuvent accepter cette exclusion qui relève uniquement d’une haine de la police et de ses représentants, faisant un amalgame grossier entre les violences policières, qui peuvent être commises par certains membres des forces de l’ordre, et l’association LGBT Flag !
 
Submergées par les propos violents d’extrémistes sectaires, et face au silence de la majorité des associations organisatrices de l’Existrans, nous n’avons pas pu faire entendre raison à ses organisateurs. Pour l’Association Nationale Transgenre et la Fédération LGBT, cette façon d’agir est non seulement inadmissible, mais elle est également contre-productive pour les avancées des droits humains des personnes transgenres. Ce tournant politicien, isolationniste et de plus en plus agressif, n’est pas de bon augure, et nous espérons que dans les mois à venir, l’Existrans saura retrouver ses valeurs, ainsi qu’un nouveau souffle militant qui n’oppose plus les minorités entre elles.
 
C’est pour alerter sur cette dérive, et sauver à terme une marche qui commence à perdre ses alliés, que la Fédération LGBT et l’Association Nationale Transgenre ne participeront pas à la 21ème édition de l’Existrans, samedi 21 octobre 2017.
 
  • La Présidente de la Fédération LGBT, Stéphanie NICOT &  Delphine RAVISÉ-GIARD, Porte-parole de l’ANT
C’est enfin officiel : l’arrêté permettant la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale a été signé le 12 juillet par la ministre Agnès Buzyn, et publié cette nuit au Journal officiel (1). Cette levée sera effective au 1er janvier 2018, 32 ans après son instauration, et six ans après les premières promesses de l’État. Si nos associations saluent bien sûr cette avancée historique, sa lenteur nous laisse un goût amer.
 
Cela fait des années, que nous, associations luttant contre le VIH/sida ou les hépatites virales, nous battons pour lever l’interdiction de pratiquer des soins funéraires de conservation des personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale, confortés par les avis du Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS), du Défenseur des droits, de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du Haut conseil à la santé publique (HCSP).
 
Bien qu’aucun cas de transmission du VIH dans le cadre de soins funéraires n’ait été rapporté, cette interdiction prévaut depuis 1986. 32 ans de sentiment de fausse sécurité pour les thanatopracteurs, alors que l’application de précautions universelles pour tous les corps aurait dû être la norme (2). 32 ans d’une discrimination qui complique voire entrave l’accès au corps après le décès pour les proches des défunts, quitte à ce qu’ils voient un cadavre présentant des traces de décomposition, contribuant à empêcher leur processus de deuil.
 
Cette promesse de levée de l’interdiction nous avait été faite par le ministre Xavier Bertrand en 2011, sans aboutir. En 2012, nous obtenions la promesse formelle du candidat puis Président François Hollande. En 2015, cette levée d’interdiction aurait dû être rendue possible par la loi de modernisation du système de santé portée par Marisol Touraine. Il en a été autrement : les représentations les plus datées sur le VIH et ses modes de contamination l’ont emporté à l’Assemblée nationale. Depuis 2016, le gouvernement s’est engagé pour une levée de l’interdiction par voie réglementaire. Un processus long, en concertation avec les associations et les représentants-es de la profession, qui s’achèvera donc le 1er janvier 2018.
 
Nos associations feront désormais preuve d’une grande vigilance pour que cette nouvelle réglementation soit appliquée sur l’ensemble du territoire. Aucun « droit de retrait » ne saurait servir de prétexte à la perpétuation d’une discrimination sérophobe et à la diffusion d’informations mensongères et stigmatisantes sur le VIH et les hépatites virales.
 
Enfin, nos associations entendent poursuivre leur combat contre l’ensemble des discriminations et stigmatisations envers les personnes séropositives au VIH ou une hépatite virale. Ce combat passe par une lente et minutieuse liquidation de l’héritage juridique sérophobe des années 1980 et 1990.
 
 
(2) On estime à 30 000 le nombre de personnes vivent avec le VIH sans le savoir en France. Ce chiffre grimpe à 75 000 personnes pour l’hépatite C et 150 000 pour l’hépatite B (Source : Santé publique France). Le risque potentiel rencontré par les professionnels repose donc principalement sur la méconnaissance du statut sérologique des personnes.
 
Signataires : Actions Traitements, Act UP-Paris, Act Up Sud-ouest, AIDES, CHV (Collectif Hépatites Virales), ELCS (Elus Locaux Contre le SIDA), Fédération LGBT, Sidaction, SIS Animation, SOS Hépatites, SOS homophobie, TRT-5
 
Contacts presse :
AIDES : Antoine Henry, 06 10 41 23 86, ahenry@aides.org
Act UP-Paris : Mikaël Zenouda, 06 13 50 89 80, presidence@actupparis.org
Sidaction : Marine Charlier, 01 53 26 45 36, m.charlier@sidaction.org
SOS Hépatites : Yann Mazens, 06 74 86 44 48, direction@soshepatites.org
Fédération LGBT : Antonin Le Mée, 06 88 76 82 01, contact@federation-lgbt.org
SOS homophobie : Joël Deumier, 06 28 32 02 50, joel.deumier@sos-homophobie.org

Le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) vient de rendre son avis sur la Procréation Médicalement Assistée (PMA) et de la gestation Pour Autrui (GPA). Il est favorable à l’ouverture de la PMA aux femmes en couple avec une autre femme et aux femmes célibataires. Il est en revanche opposé à la légalisation de la GPA.

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Le Grand Prix du Festival de Cannes et la QueerPalm ont été décernés à « 120 battements par minute » !
 
C’est une belle reconnaissance du travail acharné d’Act Up-Paris dans la lutte contre le VIH-sida.
 
Nous voyons aujourd’hui de nombreuses têtes se réjouir de ces récompenses à Cannes et saluer Act-Up mais combien d’entre elles attaquaient vertement les actions de l’association, depuis sa création ?
 
Génération après génération de courageux·ses militant·e·s, l’épidémie est toujours là et la démocratie sanitaire pas atteinte. La lutte contre le VIH-Sida, les hépatites et les discriminations qui sont leur terreau est plus que jamais d’actualité. Oui, les actions de santé communautaires sont nécessaires.
 
Restons mobilisé·e·s ! Le combat continue !

La Journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies a lieu chaque année le 17 mai. Il s’agit d’une journée de sensibilisation,  afin d’attirer l’attention du public, les élu·e·s, les médias ainsi que les leaders d’opinion sur les situations alarmantes rencontrées par les lesbiennes, gays, bies, trans et tous ceux qui ne se conforment pas à la majorité des normes sexuelles ou de genre.

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Le dimanche 7 mai 2017, à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle française, les électeurs et électrices ont deux bulletins de vote à leur disposition : Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Une extrême-droite française historiquement homophobe…

Mobilisée depuis toujours, et sans ambiguïtés, contre toutes les formes de discrimination et de hiérarchisation des individus, la Fédération LGBT ne peut pas être neutre : elle appelle donc à faire battre Marine Le Pen et le Front National à l’occasion de ce scrutin sous haute tension. La récente promotion de Steeve Briois, maire d’Hénin-Beaumont et homosexuel, à la présidence temporaire du parti (pour remplacer Jean-François Jalkh, accusé de négationnisme), n’est qu’un énième leurre un brin racoleur : le Front National s’est toujours mobilisé contre les revendications LGBT, en promouvant un modèle familial discriminant et réactionnaire, rejetant toute notion d’égalité des droits, et s’opposant à toutes les mesures en faveur de l’égalité femmes-hommes. Citons, entre autres mesures homophobes prônées par Marine Le Pen, l’engagement de la candidate frontiste à abroger la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe ! Sa nièce vient même de se porter garante de cette abrogation… Quant au Parlement européen, les députés FN ont voté contre la dernière résolution sur l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment parce qu’elle contient des « références au droit à l’avortement, aux droits des personnes LGBT, ou à l’éducation contre les stéréotypes de genre » !

Jean-Marie Le Pen vient aussi, à sa façon, de faire une sévère piqûre de rappel quant à l’ADN politique du parti, fondé en 1972 par, entre autres,, d’anciens SS, et dont il a pris la présidence cette même année. Il a en effet qualifié l’hommage au policier assassiné sur les Champs-Élysées, ainsi que le discours de son compagnon, « d’institutionnalisation du mariage pour tous », ajoutant que « ces particularités familiales [sic] doivent être tenues à l’écart de ce genre de cérémonies ». Pour le leader historique du FN, un policier homosexuel tué par Daesh vaut visiblement moins qu’un policier hétérosexuel !

Au surplus, nos associations membres nous font déjà remonter les premiers témoignages de personnes LGBT insultées et menacées dans la rue, à la suite du premier tour, par des individus se réclamant de l’extrême-droite.

On ne s’étonnera donc pas que Marine Le Pen n’ait ni accusé réception, ni répondu au questionnaire adressé par notre Fédération aux onze candidats du premier tour.

Emmanuel Macron n’est pas un partisan de l’égalité des droits…

Hélas, du côté d’Emmanuel Macron, nous n’avons pas non plus eu d’accusé de réception, ni de réponse. Le candidat a, il est vrai, préféré rencontrer des prêtres anti-LGBT de Versailles, puis affirmé que les manifestants de La Manif Pour Tous avaient été « humiliés » [sic !]. La Manif Pour Tous (LMPT) ne l’a pas vraiment récompensé de ces concessions à l’homophobie, appelant à « faire barrage au candidat d’En Marche ».

M. Macron s’est certes engagé, dans une lettre ouverte généraliste sur les questions LGBT, à ne pas toucher à la loi autorisant le mariage à tous les couples, et il s’est récemment dit « favorable » à la PMA pour toutes les femmes, mais en ne prenant à ce sujet aucun engagement concret, s’en remettant – comme l’avait fait François Hollande – à l’avis du Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE). Il est en revanche clairement opposé au changement d’état civil libre et gratuit, il ne dit mot de l’égalité entre parents hétérosexuels et homosexuels, et plus généralement, il ne s’engage pas à appliquer une totale égalité des droits entre hétérosexuels et LGBT.  

Le choix, pour les personnes LGBT, n’est donc pas enthousiasmant, puisque ce second tour oppose une homophobe virulente à un candidat flou et non acquis à l’égalité… Nous avons également des inquiétudes sur la politique socio-économique de M. Macron qui, en creusant les inégalités, exposerait d’autant plus les populations LGBT les plus vulnérables, déjà fragilisées par les discriminations, en particulier les personnes transgenres. Il n’en reste pas moins que les électeurs d’extrême-droite vociférant « Macron, Macron, on t’encule » au meeting frontiste de Nice ne sont pas faits pour nous rassurer… On aimerait d’ailleurs connaître l’opinion de Florian Philippot, Steeve Briois et autres Sébastien Chenu sur ce « slogan » de campagne fleurant bon la haine homophobe. 

Faire battre Marine Le Pen !

En France, il n’y pas de « vote LGBT », même si le degré d’homophobie des candidats est évidemment un élément qui pèse sur nos décisions. Chacun·e d’entre nous fera donc son choix en pesant l’ensemble des éléments, en conscience, et sans se laisser intimider par ceux qui exigeraient – à coups d’insultes ou de menaces – que les associations LGBT renoncent à tout esprit critique (le fascisme commence ainsi…). Mais pour la Fédération LGBT, au vu des positions, des comportements et des votes fondamentalement homophobes du FN, le bulletin Le Pen n’est pas une option possible !

La Fédération LGBT ne donnera pas de consigne de vote nominale, parce que telle n’est pas notre vocation, et que, lors de nos rencontres nationales de février 2017, nos adhérents en ont décidé ainsi. Que ceux qui ne seront pas satisfaits de notre position se rassurent : si Marine Le Pen est élue, nous serons parmi ses premières cibles ! Les gens les plus menacés par l’extrême-droite, nous en faisons partie ! En avoir pleinement conscience n’implique malgré tout aucun renoncement à nos valeurs, et à notre exigence première face à tous les candidats : une France qui respecte sa devise (Liberté – Égalité – Fraternité), une France qui rejette le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie !

Le dernier dimanche d’avril, la France rend hommage aux personnes victimes de la déportation pendant la Seconde Guerre mondiale lors de cérémonies organisées dans la plupart des villes.

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