Ici, on parle de l’actualité LGBTI+ militante !

Rencontres, communiqué de presse ou encore campagnes : vous trouverez toute l’information du terrain ;)

La Fédération LGBT s’associe au communiqué d’Equinoxe – Centre LGBT Lorraine-Sud, association membre de Nancy.
 
 
Ce mercredi 8 mars est célébrée la désormais traditionnelle Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. À juste titre, tous les projecteurs sont braqués sur les organisations féministes et antisexistes, qui vont multiplier les initiatives militantes et pédagogiques sur le territoire tout au long de la journée. Solidaire de luttes plus médiatisées – pour l’égalité salariale, pour la parité dans les institutions et tous les lieux de pouvoir, pour une pénalisation renforcée des discriminations sexistes – la Fédération LGBT et ses associations membres tiennent toutefois à aller plus loin et rappeler leurs engagement spécifique en faveur de l’égalité entre tous les sexes et tous les genres.
 
Nous pourrions évoquer la « follophobie » (haine des gays dit “extravagants” et/ou “efféminés”), la détestation des lesbiennes masculines, ou encore la biphobie. Nous pourrions aussi parler de la « normalisation génitale » des enfants intersexes par la médecine d’État, ou encore d’une transphobie axée sur une terminologie à base de « vrais mecs » et de « vraies femmes ». Que dire de la quasi-absence de prise en compte des femmes lesbiennes, bisexuelles et/ou transgenres par le Ministère de Santé, puisque la santé sexuelle est le plus souvent vue sous le prisme de la pénétration par un pénis ? On n’oubliera pas non plus les viols et les meurtres ciblés, par répression particulière des personnes LGBTI, et qui restent un fléau le plus de souvent sans réponse judiciaire dissuasive.
La quasi-intégralité des discriminations et des violences subies par les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI), qu’elles viennent de l’extérieur ou qu’elles soient internes à nos communautés, sont directement issues de la hiérarchisation des sexes et des genres, très fortement ancrée dans les esprits et surtout dans les institutions.
 
Rappeler l’importance du 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, c’est évidemment se mobiliser directement en faveur d’un meilleur traitement pour elles, mais aussi pour une très grande partie de nos concitoyen-ne-s qui ont pour seul tort de déroger plus ou moins des canons de l’hétéro-patriarcat, qui font de la masculinité et de la féminité des espaces infranchissables, stéréotypés et au final d’oppression de toutes et tous, hélas trop souvent létale.
 
Il n’existe pas de « vrais mecs » et de « vraies femmes ». Nous refusons de distinguer citoyen-ne-s “supérieur-e-s” et citoyen-ne-s de seconde zone. Nous devons œuvrer tou-te-s ensemble à bâtir une société débarrassée du sexisme et des LGBTI-phobies, une société enfin libre, égale, fraternelle, composée d’individus rigoureusement égaux en droits !
 
Contacts :
Pour Equinoxe Nancy – Centre LGBT Lorraine-Sud
Jérémy BAUDOIN • Président • 06.16.80.50.26
Kévin GALET • Secrétaire • 06.11.98.11.69
 
Pour la Fédération LGBT
Antonin Le Mée • Porte-parole • 06.88.76.82.01
Stéphanie Nicot • Présidente • 06.14.69.63.51

Le weekend dernier se tenaient les 35es Rencontres de la Fédération LGBT à Nantes, accueillies par le Centre LGBT de Nantes.

Deux fois par an, les associations membres de la Fédération LGBT se retrouvent pour coordonner leurs actions, partager leurs actualités et leurs connaissances.

La Maire de Nantes, Johanna Rolland, est venue affirmer son engagement.

Les candidatures de deux associations ont été validées par les membres : le Centre LGBTI de Lyon et La Gom’53 de Laval rejoindront donc le réseau.

À l’heure où l’homophobie – et plus largement les LGBT-phobies – s’affiche avec agressivité, y compris lorsque des élus s’opposent aux campagnes de prévention du VIH, la Fédération ne souhaite pas cette année parler chiffres, mais rappeler les enjeux collectifs.

Le dépistage et la prévention, des atouts de santé publique

Dans le cadre de cette Journée Mondiale de Lutte contre le Sida (JMLS), nous souhaiterions rappeler que le virus est toujours présent, trop présent. Que le moyen de le combattre, c’est d’abord et avant tout de se dépister. Depuis 2011 – notre slogan était « le dépistage, un super pouvoir », puis « l’excès de dépistage est bon pour la santé » – nous n’avons de cesse de rappeler que les différentes formes de dépistage sont l’alpha de la mobilisation contre les IST.

L’oméga quel est-il ? C’est le parcours de santé sexuelle et affective individualisé. Parce que chacun a une vie sexuelle et amoureuse différente, et en perpétuelle évolution, n’en déplaise aux puritains, aux hypocrites et autres intégristes, nous disons que chacun a un parcours propre. Désormais, pour répondre à cette réalité, toute une palette d’outils de prévention et de réduction des risques est disponible.

Se protéger : une diversité de moyens

Le préservatif reste et restera un outil de choix, efficace. Mais il y a le TasP des personnes séropositives : leurs traitements les rendant indétectables empêchent la transmission du virus. Il a y encore la PreP : outil de protection par prise de pilule alors que l’on est séronégatif. Nous en avons souvent parlé, et avons été une des premières structures nationales LGBT à soutenir l’essai français au delà de toutes les attentes, à la consécration de la PreP intermittente.

Le sida, il passe par les homophobes !

Cela fait plus de 10 ans que nous appelons de nos vœux une campagne nationale ciblée, claire, et sereine à la fois. Et il a fallu que des politiciens cyniques, pour flatter un électorat réactionnaire et séduire les intégristes religieux, tentent de la saboter… Alors qu’une campagne nationale de prévention s’affiche enfin sur nos murs, ne laissons pas une minorité d’homophobes la prendre en otage ! Car si nous laissons, comme dans certaines villes (Angers ou Aulnay-sous-Bois par exemple), une campagne soutenue par le ministère de la santé se voir interdite parce qu’elle présente des couples gays, nous n’arriverons pas, ou très difficilement, à endiguer l’épidémie. Ceux qui combattent la prévention ont tout compris de l’usage politicien de l’homophobie, mais rien à la Santé Publique !

À l’occasion de cette JMLS 2016, la Fédération LGBT rappelle donc que les dépistages sont l’alpha de la prévention, et l’oméga la palette complète de tous les outils de protection. Et nous disons clairement que le sida et les LGBT-phobies sont un seul et même ennemi.

Dominique GANAYE et Antonin LE MEE

Il aura fallu plus de 10 ans pour avoir une campagne explicite, efficace, ciblant la contamination des personnes gays et HSH, avec le soutien du ministère de la sante. L’agence Santé Publique France, a pourtant failli, il y a quelques semaines, ne pas en obtenir la validation.
 
Des hésitations…
 
Une forte mobilisation avait réussi à faire pression sur la ministre de la santé, allant à l’encontre des conseils de renoncement de son cabinet. Elle émanait tant des associations de lutte contre le SIDA, que du mouvement LGBT.
 
Marisol Touraine avait finalement su passer outre les tiédeurs et les oppositions. Les gays et HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes) restent en effet les plus touchés par le VIH, avec les migrants et les personnes transgenres. Nous réclamions depuis des années des campagnes grand public, explicites, car nous savons que c’est le meilleur moyen de toucher ceux et celles qui se contaminent encore trop, par ignorance, ou à cause des LGBT-phobies qui les fragilisent.
 
Publier des affiches claires, qui ne peuvent “choquer” que des puritains, des hypocrites et des homophobes, c’est simplement un acte de santé publique, c’est le bon sens de s’adresser aux communautés les plus touchées !
 
Une campagne homophobe contre la santé publique !
 
C’est par homophobie pure et simple que La Manif Pour Tous ou Sens Commun réclament le retrait de cette campagne, et s’ingénient à la faire interdire avec l’appui d’élus LR, dont certains comme Christophe Béchu, maire d’Angers, ou Bruno Beschizza, maire d’Aulnay-sous-Bois, commencent à faire retirer les affiches de prévention ! Ces élus, représentants d’une droite conservatrice, moraliste et traditionnaliste, prennent la lourde responsabilité de préférer la démagogie politicienne à la santé publique ! La députée LR Isabelle Le Callennec, membre du mouvement « Les femmes avec Fillon » est à leurs côtés…
 
Ces élus LR invoquent, par démagogie, la protection des enfants. Mais ont-ils pensé, ne serait-ce qu’un jour, que leurs enfants ou petits enfants pourraient demain faire partie de ceux dont ils dénoncent aujourd’hui l’orientation sexuelle ? En menant de telles campagnes homophobes, ces élus fragilisent encore plus toutes les personnes qui hésitent à se faire dépister. Ont-ils pensé que le niveau de prise de risques risque d’augmenter à cause du mal-être induit par de telles campagnes de rejet ?
 
Ne pas céder aux homophobes, défendre la santé publique !
 
Face à une minorité d’agités, la grande majorité des citoyens français soutient avec bon sens cette campagne de prévention.
 
La Fédération LGBT demande donc le maintien intégral, dans toutes les villes, de cette campagne de prévention du VIH, et soutient la décision de la ministre de la santé de poursuivre en justice les arrêtés des élus qui tentent de s’opposer à cette initiative, indispensable à la santé publique.
 
Contacts presse :
– Dominique GANAYE, vice-président en charge de la santé & et de la prévention, +33 6 70 70 93 17
– Antonin LE MEE, porte-parole, +33 6 88 76 82 01
– contact@federation-lgbt.org

Chaque 20 novembre, année après année, rappelle la froide réalité de la haine à laquelle sont exposées les personnes transgenres. Cette date est depuis 1999 celle du TDoR (Transgender Day of Remembrance), journée mondiale à la mémoire des personnes assassinées ou poussées au suicide à raison de leur identité de genre. Cette journée a aussi pour objectif plus large de sensibiliser le grand public et les décideur·se·s sur la transphobie qui imprègne nos sociétés.

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Le 5 avril 2016, l’arrêté ministériel de Mme Marisol Touraine, ministre de la Santé, était publié au Journal Officiel. Depuis le 5 juillet 2016, les HSH (Hommes ayant ou ayant eu des relations Sexuelles avec des Hommes) et les gays peuvent à nouveau participer aux dons bénévoles de produits sanguins suivant un processus progressif, et sous certaines conditions.

Depuis l’apparition de l’épidémie de SIDA il y a près de 30 ans, les HSH étaient interdits de don du sang pour des raisons de sécurité sanitaire. Il aura fallu un long combat et des revendications acharnées pour obtenir, dans un premier temps, l’ouverture de négociations tendant à mettre fin à cette situation, majoritairement ressentie par les gays comme porteuse d’une discrimination.

La Fédération LGBT a pris toute sa part dans ce travail long et difficile, et nous sommes arrivé·e·s au moment de prouver que nous avions raison de réclamer une réforme majeure. Certes, le processus retenu ne va pas assez vite, ni assez loin. À la Fédération LGBT, nous soutenons que la phase pendant laquelle le don n’est ouvert aux HSH et gays que pour le don de plasma sécurisé doit rester une phase intermédiaire. Il en va aussi de notre responsabilité de rendre cette période la plus courte possible.

En effet, afin de corroborer les études et modèles mathématiques ayant servi à établir le processus progressif, ceux-ci doivent être confirmés par les résultats d’une étude « dans la vraie vie »1 des comportements et de l’adhésion des publics concernés. Il nous appartient donc de participer à l’explication et la sensibilisation des HSH et des gays entrant dans les critères temporaires afin que le nombre de personnes nécessaires soit atteint dans les délais les plus courts possible.

La Fédération LGBT appelle donc, à l’occasion de cette rentrée, tous les gays et HSH étant en conformité avec les critères et souhaitant réaliser un geste de solidarité, à aller donner leur plasma.

C’est ensemble que nous rendrons effectif le plus vite possible le seul objectif qui a toujours été le nôtre : revenir à une totale égalité de droits devant le don du sang.

Dominique GANAYE, vice-président en charge de la santé & et de la prévention

 72 % des Australien·ne·s pensent que les couples de même sexe doivent pouvoir se marier. La majorité des député·e·s partage leur avis. Pourtant, le gouvernement australien envisage de soumettre ce droit à référendum !
 
Le Premier ministre, Malcolm Turnbull, préfère payer 120 millions de dollars pour organiser un vote à haut risque. Le débat français sur le mariage l’a pourtant démontré : faire traîner en longueur, c’est donner le temps aux bataillons de la haine homophobe de diffuser leurs mensonges, leurs insultes et leurs appels au meurtre à l’encontre des personnes LGBT !
 
En France, le mariage pour tous a été arraché de haute lutte, dans un climat délétère, alors que d’autres pays européens l’ont fait voter sans remous, en quelques jours, par leur parlement. Dans notre pays, les personnes LGBT et tous ceux qui soutiennent l’égalité des droits ont payé le prix d’une campagne LGBT-phobe aussi longue que répugnante : + 80% d’actes homophobes signalés en un an !
 
Dans le contexte actuel, nous appelons le Premier ministre australien à prendre la mesure des risques de toutes sortes qu’il ferait prendre à la communauté LGBT, et à son pays.
 
La Fédération LGBT appelle donc à signer massivement la pétition initiée par l’association All Out :
 
 
Contacts presse :
– Stéphanie Nicot, présidente,  +33 6 14 69 63 51
– Antonin Le Mée, porte-parole,  +33 6 88 76 82 01
– contact@federation-lgbt.org

Samedi 10 septembre a lieu la Journée mondiale de prévention du suicide. Le tabou qui entoure encore cette question freine les actions de prévention. Cette journée a donc pour objet de parler du suicide, de ses causes et des moyens de lutter contre lui dans la société.

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La Fédération LGBT tenait ses 34es Rencontres semestrielles à Nancy ce weekend. C’est l’association Équinoxe, Centre LGBT Lorraine-Sud, aidée de l’Association Nationale Transgenre, qui accueillait les délégué·e·s des associations membres de la Fédération LGBT dans leur ville. L’excellente ambiance qui a régné doit beaucoup à la solide organisation et à la gentillesse des bénévoles. Le Conseil d’Administration souhaite leur adresser ses remerciements.

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Jeudi 30 juin, François Hollande a reçu à l’Élysée – à l’occasion d’une savante mise en scène pré- électorale dont le Président de la République a le secret – trois associations LGBT. Parmi elles l’Inter-LGBT, qui organise le 2 juillet la marche parisienne “sur les quais” et qui ne fait pas vraiment mystère de sa proximité avec le gouvernement et le Parti socialiste, s’est clairement prononcée contre le mot d’ordre de changement d’état civil libre et gratuit pour les personnes transgenres ; elle donne ainsi l’assurance à M. Hollande, et aux députés PS auteurs d’un texte qui bafoue totalement les droits des personnes transgenres, qu’elle les aidera à le faire passer en force face à des associations transgenres massivement opposées à cette indignité !

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