Historique fédéral

Historique fédéral

2003 – 2008 : naissance et croissance de la future Fédération LGBTI+

La Fédération est née de la volonté de militant·e·s LGBTI+, disseminé·e·s sur le territoire métropolitain, de donner une assise nationale à leur action locale.
Placée directement sous le contrôle des Centres LGBTI+, soumis à une rigoureuse charte, la Fédération LGBTI+ a permis de former de nombreux·ses militant·e·s au début de la décennie.

2008 – 2010 : démocratisation, élargissement et inclusion de nouvelles revendications

Jusqu’à 2008, certaines associations avaient statutairement davantage de poids que d’autres. Seules les associations constituées en “Centres LGBT”, donc disposant de locaux et hébergeant d’autres structures en leur sein, avaient le droit de vote. Cela posait problème car que toutes se déplaçaient et participaient activement aux Rencontres biannuelles.

Entre 2008 et 2010, avec l’arrivée de nouvelles énergies militantes et au terme de longues (et parfois difficiles) discussions internes, l’Assemblée Générale démocratise le fonctionnement de la Fédération LGBTI+. Les associations obtiennent progressivement l’égalité des droits au sein même de la Fédé.

Ce mouvement de démocratisation va de paire avec un mouvement d’ouverture. Les Rencontres mettent notamment au débat le changement d’état civil libre et gratuit sur simple déclaration en mairie pour les personnes transgenres. La Fédération LGBTI+ est alors à l’avant-garde du mouvement sur cette revendication. D’autres thématiques sont travaillées : l’égalité face au don du sang pour les hommes gays et bisexuels, l’ouverture du mariage à tous les couples, l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA), etc.

Depuis 2010 : légitimité et reconnaissance en hausse

Depuis 2010, la Fédération mène un travail de fond sur les différentes thématiques militantes qui animent le mouvement LGBTI+.

  • Les Rencontres biannuelles se poursuivent dans un maximum de villes. Elles permettent aux associations et bénévoles de se rencontrer, de se former, d’échanger les bonnes pratiques et de travailler en groupe sur des sujets parfois techniques (ex : filiation, droit d’asile, etc.).
  • Des campagnes nationales sont menées dès que possible, physiquement et/ou virtuellement. Elles donnent de l’écho aux revendications et travaux des associations membres.
  • Diverses instances et institutions ont progressivement intégré la Fédération dans leurs travaux. Cela reconnaît sa légitimité et son expertise en matière de lutte contre les LGBTI-phobies, de santé communautaire, etc.

La Fédération LGBTI+ doit cependant composer avec des difficultés structurelles. Les responsables élu·e·s au niveau fédéral sont également des militant·e·s très investi·e·s dans leurs structures locales, ce qui contraint la Fédé dans son efficacité et son développement.

Avec des moyens humains et financiers réduits, notre association parvient tout de même à poursuivre la mise en oeuvre du partage des savoir-faire et de la formation des militant·e·s.