Ici, on parle de l’actualité LGBTI+ militante !

Rencontres, communiqué de presse ou encore campagnes : vous trouverez toute l’information du terrain ;)

Pour accompagner la réédition de son roman À la pointe de l’épée, plusieurs rencontres avec Ellen Kushner sont co-organisées dans toute la France par la Fédération LGBT et les Éditions ActuSF.

Pour le lancement de cette tournée française, nous vous invitons à la rencontrer à la conférence de presse, qui sera organisée : 

Mardi 22 octobre à 11h00
Centre LGBTQI+ de Paris
63 rue Beaubourg, 75003 Paris

En présence du Président du centre LGBTQI+ de Paris, Hervé Latapie, et de la Vice-Présidente de la Fédération LGBT, Stéphanie Nicot

Elle sera suivie le jour même par :

Une rencontre-dédicace, de 18h00 à 19h30, à la Librairie La dimension fantastique 106 rue la Fayette, 75010 Paris 

*

Une exclusivité mondiale pour un talent exceptionnel

Ellen Kushner est une autrice récompensée par des prix littéraires prestigieux (Prix Locus du meilleur roman de fantasy 2007 pour The Privilege of the Sword, Prix Imaginales 2014 de la nouvelle). À la pointe de l’épée nous emmène aux Bords-d’Eaux, un univers inspiré de la Renaissance française, pour suivre les duels et les intrigues d’un bretteur de renom : Richard Saint-Vière. Avec cet épéiste gay, Ellen Kushner offre aux littératures de genre un personnage emblématique.

Les Éditions ActuSF proposent aujourd’hui une intégrale de cette œuvre, devenue un classique de la fantasy. À la pointe de l’épée regroupe le roman, complété par cinq nouvelles – dont trois inédites – ainsi que des ajouts exclusifs pour cette édition française, dont une préface de Stéphanie Nicot, spécialiste des littératures de l’imaginaire.

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Une tournée française d’envergure.

Mardi 22 octobre : Paris
11h00 Conférence de presse au Centre LGBT de Paris, 63 rue Beaubourg, 75003 Paris
18h00 Rencontre-dédicace à la librairie La Dimension fantastique

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Mercredi 6 novembre : Nancy
18h00 : Rencontre-dédicace à la librairie Le Hall du livre 

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Jeudi 14 novembre : Rennes
17h00 : Rencontre-dédicace à la librairie Critic 

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Samedi 16 novembre : Bordeaux
18h00 : Rencontre-dédicace à la librairie La Zone du dehors

Contacts :

Pour les Éditions ActuSF
Jérôme Vincent
jerome.vincent@actusf.com

Pour la Fédération LGBTI+
Stéphanie Nicot, vice-présidente
contact@federation-lgbt.org

Le 26 mai, les citoyennes et les citoyens auront le choix entre 34 listes pour désigner leurs représentant·e·s aux élections européennes. La Fédération LGBTI+ livre son évaluation de la situation à la lecture des programmes des candidat·e·s.

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À l’occasion de la Journée Internationale contre l’Homophobie et la Transphobie, la Fédération LGBTI+ déplore une nouvelle montée du climat de LGBTIphobies sur fond de tensions sociales. Nos associations s’engagent pour que les LGBTIphobies ne soient pas reléguées, comme sujet politique, à une fatalité ou à un marronnier médiatique.

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Aujourd’hui nous nous rassemblons à Bordeaux pour dénoncer l’agression homophobe de samedi dernier.

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Le 1er février, par sa décision n°2018-761 QPC, le Conseil constitutionnel déclare la pénalisation des client·e·s des travailleur·se·s du sexe conforme aux droits et libertés garanties par la Constitution.

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Suite à la vague d’agressions LGBTIphobes qui a frappé la France, la Fédération LGBTI+ et le Centre LGBT de Paris ont été reçus à l’Élysée par Emmanuel Macron aux côtés d’autres associations LGBT. Les Centres LGBTI+ déplorent une nouvelle vague de violences LGBTIphobes. La sécurité des personnes LGBTI+ et des locaux associatifs n’est plus assurée. Face à ce phénomène, il faut noter la prise de conscience de l’État et du Gouvernement, en espérant qu’il ne s’agisse pas là d’un effet d’annonce.

À court terme, même si le Président a clairement réaffirmé son intention de tenir ses engagements, le retard pris dans la mise en œuvre de la loi bioéthique – qui comprend la non-discrimination à la PMA et l’égalité juridique des familles et des enfants – est accueillie avec inquiétude et lassitude par la Fédération LGBTI+. Au-delà de l’urgence de mettre fin à cette discrimination, nous observons déjà la répétition du scénario de 2013 : tout retard apporté à la mise en œuvre de l’ouverture de la PMA pour tou·te·s ouvre en effet une fenêtre d’opportunité pour les groupuscules d’extrême droite, et au-delà pour les organisations homophobes. Ces groupes contribuent en effet à l’installation d’un dangereux climat LGBTIphobe en France. Si le Président a déclaré vouloir réprimer fermement le déchaînement des violences homophobes, lesbophobes et transphobes dans l’espace public (« Je ne laisserai pas faire », a-t-il déclaré), nous n’avons aucune garantie quant aux moyens effectifs d’en empêcher certaines dans le cadre légal qui est le nôtre.

Une attention supplémentaire devrait également être portée dans la lutte contre les intégrismes religieux, en particulier dans les territoires et les contextes sociaux marqués par une forte empreinte religieuse, et ce qu’il s’agisse des intégristes catholiques, évangéliques ou musulmans.

Par ailleurs, le lien entre discriminations légales et violences illégales est chaque jour plus évident : les premières encouragent les secondes. Sur ce point, le Président a exprimé ses propres positions : il y aura un débat parlementaire dans le cadre d’une commission réunissant des membres de l’Assemblée nationale et du Sénat, il dialoguera,  mais il ne reculera pas. Aussi convaincu de ses positions le Président de la République soit-il, nous lui avons rappelé les nôtres : la stratégie présidentielle nous met en danger car tout ajournement du débat encourage le camp LGBTIphobe.

À plus long terme, nous attendons des engagements pérennes de l’État et du Gouvernement et leur mise en œuvre concrète, notamment sur les plans financiers et techniques, et qui se déploie selon une stratégie cohérente d’action publique contre les LGBTIphobies, ancrée dans les territoires et dans toutes les directions : santé, éducation, justice, vie associative, culture, droit d’asile, etc.. La DILCRAH et le Défenseur des Droits ont, pour ce faire, démontré leur efficacité comme acteurs stratégiques. À ce titre, la France peut s’appuyer sur le réseau territorial des Centres LGBTI+ pour renforcer le maillage contre les LGBTIphobies. Solidement implantée dans les Régions, la Fédération LGBTI+ apportera son expérience de terrain.

Dans ce combat, les associations doivent être conscientes de l’enjeu crucial de la représentativité. Lors de cette réunion, les femmes et les personnes transgenres étaient trop peu nombreuses, les personnes intersexes ont été les grandes absentes, de même que les travailleur·se·s du sexe et les personnes racisées. Les associations LGBTI+ doivent renforcer la mixité de leurs équipes et de leurs délégations.

Les personnes LGBTI+ ne sauraient souffrir de nouveaux atermoiements : nos vies sont en jeu. Les postures et les grands discours ne suffiront pas et nous attendons clairement des actes forts, qui combinent des moyens renforcés de lutte contre les discriminations et la prompte réforme des éléments discriminatoires de notre législation nationale, en particulier l’accès à la PMA pour tou·te·s

Depuis 20 ans, le 20 novembre est le jour où la communauté internationale transgenre rend hommage à ses mort·e·s lors du TDoR, Transgender Day of Remembrance. Chaque année, partout dans le monde, la transphobie continue de tuer.

Il n’existe pas de recensement officiel des meurtres de personnes transgenres. Pour éviter que ces crimes ne soient oubliés dans le silence, les associations mènent un travail documentaire pour compter les victimes de la transphobie.

Malheureusement, pour chaque meurtre que les associations enregistrent, nous savons que tant et tant d’autres resteront inconnus car les associations ne couvrent que peu de régions du monde. Nombreuses sont aussi les personnes transgenres tuées qui ont dû cacher leur transidentité par peur pour leur sécurité et celles que la transphobie a isolées socialement.

369 homicides ont été recensés entre le 1er octobre 2017 et le 30 septembre 2018, soit plus d’un par jour. 2 homicides sont rapportés en France : celui de Flávia Luiza et celui de Vanessa Campos.

Parmi les victimes dont l’occupation professionnelle est connue, 62 % étaient travailleuses du sexe. Ne trouvant pas d’accueil et de respect dans la société, le travail du sexe est souvent la seule activité professionnelle possible pour les personnes transgenres.

Telles qu’en France, les lois de pénalisation du travail du sexe et les politiques répressives exposent les travailleur·se·s à de multiples violences. Les personnes sont obligées de travailler dans des endroits isolés, n’accèdent plus aux actions de prévention et manquent de poids pour négocier face à leurs clients.

La Fédération LGBTI+ exhorte à dépénaliser le travail du sexe afin de garantir de bonnes conditions de travail des personnes.

Cette année encore, nous nous indignons de voir que les personnes transgenres migrantes, racisées ou autochtones payent le plus lourd tribut, en Europe (65 %) et aux États-Unis (85 %). Le racisme ambiant et les politiques publiques xénophobes sont autant de facteurs de vulnérabilité aux violences.

La Fédération LGBTI+ demande une politique d’accueil et d’asile des personnes qui fuient des violences dans leur pays, notamment les personnes transgenres.

La difficulté d’accès aux traitements hormonaux ou aux chirurgies, le changement d’état civil toujours compliqué, la non prise en compte des personnes transgenres dans les politiques publiques, les discours transphobes non punis… sont autant de fautes de l’État qui fragilisent les personnes transgenres.

Le meurtre de Vanessa Campos est un triste exemple des conséquences des politiques publiques anti-migratoires et anti-travail du sexe. L’État a une vaste responsabilité dans les violences transphobes, ailleurs et en France.

Il y a urgence à agir pour que les vies des personnes transgenres ne soient plus en danger !

Depuis 20 ans, le 20 novembre est le jour où la communauté internationale transgenre rend hommage à ses mort·e·s lors du TDoR, Transgender Day of Remembrance. Chaque année, partout dans le monde, la transphobie continue de tuer.
 
Il n’existe pas de recensement officiel des meurtres de personnes transgenres. Pour éviter que ces crimes ne soient oubliés dans le silence, les associations mènent un travail documentaire pour compter les victimes de la transphobie.
Malheureusement, pour chaque meurtre que les associations enregistrent, nous savons que tant et tant d’autres resteront inconnus car les associations ne couvrent que peu de régions du monde. Nombreuses sont aussi les personnes transgenres tuées qui ont dû cacher leur transidentité par peur pour leur sécurité et celles que la transphobie a isolées socialement.
 
369 homicides ont été recensés entre le 1er octobre 2017 et le 30 septembre 2018, soit plus d’un par jour. 2 homicides sont rapportés en France : celui de Flávia Luiza et celui de Vanessa Campos.
 
Parmi les victimes dont l’occupation professionnelle est connue, 62 % étaient travailleuses du sexe. Ne trouvant pas d’accueil et de respect dans la société, le travail du sexe est souvent la seule activité professionnelle possible pour les personnes transgenres.
Telles qu’en France, les lois de pénalisation du travail du sexe et les politiques répressives exposent les travailleur·se·s à de multiples violences. Les personnes sont obligées de travailler dans des endroits isolés, n’accèdent plus aux actions de prévention et manquent de poids pour négocier face à leurs clients.
La Fédération LGBTI+ exhorte à dépénaliser le travail du sexe afin de garantir de bonnes conditions de travail des personnes.
 
Cette année encore, nous nous indignons de voir que les personnes transgenres migrantes, racisées ou autochtones payent le plus lourd tribut, en Europe (65 %) et aux États-Unis (85 %). Le racisme ambiant et les politiques publiques xénophobes sont autant de facteurs de vulnérabilité aux violences.
La Fédération LGBTI+ demande une politique d’accueil et d’asile des personnes qui fuient des violences dans leur pays, notamment les personnes transgenres.
 
La difficulté d’accès aux traitements hormonaux ou aux chirurgies, le changement d’état civil toujours compliqué, la non prise en compte des personnes transgenres dans les politiques publiques, les discours transphobes non punis… sont autant de fautes de l’État qui fragilisent les personnes transgenres.
 
Le meurtre de Vanessa Campos est un triste exemple des conséquences des politiques publiques anti-migratoires et anti-travail du sexe. L’État a une vaste responsabilité dans les violences transphobes, ailleurs et en France.
 
Il y a urgence à agir pour que les vies des personnes transgenres ne soient plus en danger !
 
 
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Contact presse :
– Antonin Le Mée, président, 06.88.76.82.01
– Kévin Galet, porte-parole, 06.11.98.11.69
– contact@federation-lgbt.org

Depuis quelques jours, nous constatons que l’Île-de-France et les grandes métropoles sont le théâtre d’agressions LGBTIphobes d’une violence inouïe. En réaction à l’agression de Guillaume Mélanie (président d’Urgence Homophobie), des voix se lèvent désormais, jusqu’au sein du Gouvernement, pour déplorer la multiplication de ces actes révoltants.

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