Voilà maintenant cinq mois qu’un groupe de travail a été constitué autour du Directeur Général de la Santé, le Professeur Benoît Vallet.

La Fédération LGBT  y a activement participé dès le premier jour, en étant sur cette question toujours en pointe pour réclamer l’égalité des droits et la non-discrimination, dans ce domaine comme dans bien d’autres, pour tous les gays, les lesbiennes, les bisexuels, les transgenres et inter-sexe, tout en assurant et maintenant la sécurité des receveurs en France.
 
Un travail de grande tenue et de grande qualité a été réalisé au sein de ce groupe de travail qui a réuni aussi bien des associations LGBT, des associations spécifiquement orientées lutte contre le sida, mais aussi des associations de victimes des contaminations par le biais du sang, des instituts statistiques d’État et naturellement le Ministère de la Santé, notamment dans la mise en œuvre des modalités réglementaires. 
 
En accord avec l’ensemble des parties prenantes, cinq scénarios différents ont été élaborés, à l’issue desquels il a été demandé aux différentes associations, institutions et groupes, de se positionner sur l’un des scénarios proposés. 
 
La Fédération LGBT, en assumant ses responsabilités et les mandats donnés par ses membres, s’est inscrite dans ce processus aujourd’hui engagé par la décision de la Ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine. 
 
Concrètement, dans un premier temps, le don du sang sera ouvert :
 
– aux homosexuels n’ayant pas eu de relations sexuelles avec un autre homme depuis douze mois ;
 
aux homosexuels qui pourront donner leur plasma s’ils sont dans une relation stable depuis quatre mois ou s’ils n’ont pas eu de relations sexuelles sur la même période, possibilité réclamée vivement depuis le début par la Fédération LGBT.
 
Dans un second temps, les premiers dons, qui auront permis de réaliser des études complémentaires, permettront dans l’année qui suit, s’il se confirme qu’il n’y a pas de risques, que les règles qui s’appliquent aux homosexuels soient rapprochées des règles générales. 
 
Dans ce cadre, la Fédération LGBT participera prochainement à l’élaboration d’un nouveau questionnaire à remplir lors d’un don de sang pour préciser les conditions pour les homosexuels, mais également pour les hétérosexuels ayant des pratiques à risques. 
 
La Fédération LGBT se félicite de la fin d’un tabou et d’une discrimination : dès le printemps 2016, on ne pourra plus être exclu du don du sang en raison de son orientation sexuelle en France !
 
 
 
  • Dominique GANAYE, porte-parole & référent santé contact@federation-lgbt.org
Ayerdhal, l’un des meilleurs auteurs français de science-fiction et de thriller, est décédé le 27 octobre 2015, d’un cancer. La Fédération LGBT tient à lui rendre hommage.
 
Au-delà de son talent d’écrivain, que soulignent ses amis auteurs et de nombreux médias, cet auteur chaleureux et révolté illustre la phrase du poète José Marti : « Celui qui ne se sent pas offensé par l’offense faite à d’autres hommes, celui qui ne ressent pas sur sa joue la brûlure du soufflet appliqué sur une autre joue, quelle qu’en soit la couleur, n’est pas digne du nom d’homme. »
 
Ayerdhal s’était donc engagé, par la plume, aux côtés des personnes LGBT dont il défendait les droits comme une évidence, à l’instar de nombreux hétérosexuels qui s’opposent fermement à l’homophobie et la transphobie.
 
Comme le souligne son éditrice, évoquant L’Histrion et Sexomorphoses, deux des chefs d’œuvre d’Ayerdhal, l’auteur, « avec une acuité de vision incroyable il y a quinze ans, imagine un personnage qui peut changer de sexe ».
 
Révolté par toutes les injustices, Ayerdhal avait également publié au printemps 2013, en pleine vague d’homophobie, Rainbow Warriors (Au diable vauvert, réédition au Livre de poche), un thriller survitaminé mettant en scène – sans omettre une bonne dose d’humour – une armée de militants LGBT lancés contre une dictature homophobe et sexiste !
 
La Fédération LGBT présente ses condoléances à tous ses proches, en particulier à sa compagne.
  • SOURCE COMMUNIQUE DE PRESSE
  • Stéphanie NICOT, présidente
  • Dominique GANAYE, porte parole
 
Ce mercredi 23 septembre est la journée annuelle internationale pour la visibilité de la bisexualité et des personnes bisexuelles.
 
Si la lettre "B" est installée dans le sigle désormais bien connu "LGBT" (Lesbiennes, Gays, Bis, Trans), il n’en est pas autant de la bisexualité dans les consciences. Cette orientation sexuelle est encore trop souvent niée, moquée ou associée à des stéréotypes très négatifs.
 
Les personnes bisexuelles s’en retrouvent exposées à des discriminations méconnues dans de nombreux aspects de leur vie. La Fédération LGBT regrette par exemple le peu de prise en compte de la bisexualité dans le domaine de la santé. Cela a des répercussions sur les programmes de prévention et sur la prise en charge des personnes par les professionnel·le·s de santé. Comment ne pas non plus relever que la biphobie vient parfois s’exprimer jusque dans le couple d’une personne bisexuelle ? Les violences conjugales motivées par la biphobie sont en effet mal connues mais pourtant répandues.
 
Il est grand temps de prendre en compte et de mieux respecter les personnes bisexuelles et leurs spécificités. La Fédération LGBT encourage la lecture du Manifeste bi, écrit par l’association Bi’cause.
 
La bisexualité et les personnes bisexuelles existent.
La biphobie est réelle et ses conséquences aussi.
Agression homophobe de Marseille
 
La Fédération LGBT en appelle au Ministre de l’Intérieur
 
Le dimanche 6 septembre, a eu lieu à Marseille une nouvelle agression sordide et très grave de deux gays sortant de club. Face à cette nième agression, la Fédération LGBT et le collectif IDEM, membre de notre fédération, tient tout d’abord à exprimer sa solidarité avec les victimes très sévèrement atteintes et leurs familles.
 
Elle appelle ensuite à une expression publique de ras-le-bol par toute voie légale, rassemblements, manifestations, publications sur les réseaux sociaux… Nous appelons notamment ceux et celles qui le souhaitent à rejoindre le rassemblement organisé par nos adhérents du collectif Marseillais IDEM, le jeudi 17 septembre à 18 h 30 devant l’hôtel de ville de Marseille .
 
Enfin elle exige du Ministère de l’Intérieur une action énergique et précise en deux branches :
 
1. Enquête rapide, précise, efficace et sans faille aboutissant à l’arrestation des auteurs et leurs condamnations
 
2. Mise en place d’un plan spécifique et précis devant amener tant que cela s’avèrera nécessaire à une protection des personnes LGBT et de leurs lieux d’échanges et de rencontres
 
Pour ce faire elle demande de toute urgence une rencontre avec Monsieur Bernard Caseneuve, Ministre de l’Intérieur.
 
Nous ne violons pas la loi, nos unions sont reconnues, nous n’agressons personne, alors respectons nous dans nos identités et modes de vie.
 
Dominique GANAYE, porte-parole
+33 6 70 70 93 17 – contact@federation-lgbt.org
Depuis des années, les associations LGBT – et en particulier la Fédération LGBT, très impliquée dans ce dossier – sont mobilisées contre les critères discriminatoires imposant aux homosexuels et a tout homme ayant eu une relation avec un homme (HSH) a l’exclusion a la vie en matière de don du sang. Dans ce contexte la Fédération LGBT tient à remercier mesdames et messieurs les sénateurs de nous permettre de ne plus être dans l’obligation de passer une partie de nos vacances d’été à travailler aux différents scénarios proposés par la DGS (Direction Générale de la Santé) en vue de réviser les critères de sélection des donneurs de sang ! A quoi servirait ce dialogue initiés par la ministre de la santé si le Sénat réintroduit la possibilité de trier les donneurs de sang en fonction de leur orientation sexuelle ?
 
En supprimant l’article 7bis du projet de loi de modernisation du système de santé, la Commission des Affaires Sociales du Sénat, fait preuve de son évidente homophobie. Cette disposition avait en effet été introduite par l’Assemblée nationale pour affirmer un principe de non-discrimination fondée sur l’orientation sexuelle dans l’accès au don du sang. Certes, il ne s’agit pour l’instant que de la commission des Affaires Sociales et le texte doit encore être examiné en séance publique, en septembre. Mais d’ores et déjà, les choses se présentent mal, car les sénateurs de la commission font totalement fi des attendus de la Cour de Justice de l’Union Européenne.
 
La Fédération LGBT demande instamment aux parlementaires de réintroduire cette disposition. Sinon il reviendra à la commission mixte paritaire de l’Assemblé de nationale de confirmer sa position initiale.
 
Quoiqu’il en soit et dans l’attente, la Fédération tient à saluer le travail engagé autour du Directeur General de la Santé et estime à l’instar de l’Inter LGBT que cet incident, au demeurant fort regrettable dans le parcours législatif, ne doit pas suspendre ce travail qui s’avère pour le moment fructueux sur le chemin d’atteinte du double objectif de rendre la capacité de donner son sang aux HSH, et de conserver voire d’augmenter un niveau de sécurité pour les receveurs.
 
Les motifs fallacieux invoqués par la Commission des Affaires Sociales du Sénat sont parfaitement inacceptables et partisans. Ils sont homophobes ! La Fédération appelle toutes les structures et associations engagées dans ce travail au Ministère, à manifester tout à la fois leur indignation envers les sénateurs et leur ferme détermination à continuer le travail engagé.
 
  • Source Communiqué de presse
  • Dominique GANAYE, porte parole
 
À l’issue des Rencontres d’été de notre mouvement, qui se sont tenues à Rennes début juillet, une délégation de la Fédération LGBT (Julien Fleurence, membre du Conseil d’Administration, et Stéphanie Nicot, présidente) s’est rendue à Marseille, à l’invitation du collectif IDEM.
 
Structure créée en 2012, militante et conviviale, rigoureuse et chaleureuse, IDEM (Identités – Diversité – Egalité – Méditerranée) rassemble une dizaine d’associations et des adhérents individuels qui créent ensemble des projets ouverts à toutes et tous :
 
IDEM, dont la volonté affichée est de donner à Marseille un mouvement LGBT à la hauteur des ambitions légitimes que peut nourrir la 2e ville de France, a engagé depuis l’an dernier des discussions avec la Fédération LGBT. Lors de nos Rencontres de Nice, en janvier 2015, Philippe Murcia, président du collectif IDEM, a présenté l’association et annoncé son intention de proposer l’adhésion d’IDEM à la Fédération. IDEM a validé cette proposition.
 
Au moment où des milliers de Marseillais·e·s, gays, lesbiennes, bi, transgenres et leurs ami·e·s hétéros, défilaient pour défendre l’égalité des droits, pas encore acquise en France, les villes et associations adhérentes à la Fédération LGBT se prononçaient pour l’adhésion du collectif IDEM.
 
À l’issue de ce vote, une délégation fédérale s’est rendue à Marseille, deux jours durant, pour y rencontrer les responsables, militant·e·s et adhérent·e·s d’IDEM. Échanges nombreux, dialogues informels, découverte de la ville, échanges avec les co-présidents et les militant·e·s, ont permis aux responsables de la Fédération LGBT une meilleure connaissance du mouvement LGBT marseillais et de ses besoins. IDEM et la Fédération ont aussi convenu de renforcer leurs liens et de travailler ensemble à l’unité de nos associations.
 
À travers le collectif IDEM, Marseille est dorénavant partie prenante de la Fédération, qui confirme sa représentativité nationale, et son implantation croissante dans le sud du pays. C’est aussi une avancée pour tout le mouvement LGBT.
 
Pour la Fédération LGBT, la délégation :
  • Julien Fleurence, Membre du Conseil d’Administration, 06.72.73.96.50
  • Stéphanie Nicot, Présidente, 06.14.69.63.51
À l’occasion du 17 mai, la Fédération LGBT vous invite à libérer la parole.
 
Au long de la vie, la société contraint la parole des personnes LGBT et les empêche de dire leurs différences, leurs blessures et leurs joies. Ces censures du quotidien usent, attaquent, isolent.
 
En collaboration avec Pouhiou, auteur des vidéos de l’excellente chaîne YouTube "Et mon cul, c’est du Pouhiou ?", la Fédération LGBT lance un site de recueil de témoignages pour ne plus que le silence tue.
 
Venez témoigner de moments où le silence fut lourd, pesant, mortifère…
… Ou profitez-en pour dire ce que vous aimez, êtes et vivez, pour dire ce que l’on ne dit jamais, ce que vous aimeriez entendre plus souvent autour de vous.
 
 
 
Nos silences sont déjà un jugement !
 
 
Image : Silence CC-BY-SA Wiros
17 mai : La Fédération LGBT rappelle que beaucoup reste à faire
 
Le 17 mai 2015 a lieu la 18e édition de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie. Hélas depuis l’institution de cette journée, même si l’égalité a avancé, il est révoltant de constater que les violences faites aux lesbiennes, gays, bisexuel·le·s et transgenres s’ancrent dans le quotidien. Les droits progressent et le terrain des violences faites à celles et ceux qui en bénéficient progresse aussi !
 
En France, la loi ouvrant le mariage à tous les couples vient de fêter ses deux ans d’existence. Elle a vu l’organisation de groupes luttant de toutes leurs forces pour empêcher que d’autres droits ne soient conquis. Leur hostilité ne s’arrête pas aux réformes sociales, puisque les actes de violence LGBT-phobe sont désormais partout, banalisés : dans la rue, à l’école, au travail, sur internet, au sein de l’entourage, dans l’administration, les commerces, le sport… Les réseaux sociaux offrent un nouveau terrain d’impunité, propice au harcèlement, au dénigrement, voire aux appels aux meurtres. Cette violence cause parfois la mort, par agression, maltraitance ou suicide.
 
Les lois de la République Française prévoient de faire condamner ceux qui sont à l’origine de ces actes odieux, mais encore trop souvent les victimes ont peur de déposer plainte. Trop souvent aussi, les procédures n’aboutissent pas.
 
Face à cette banalisation des agressions issues d’une haine décomplexée, la Fédération LGBT et ses associations membres mettront en place des actions pour rappeler cela au public à l’occasion du 17 mai, partout en France.
 
SOS Homophobie dans son rapport 2015 indique que les actes de LGBTphobies ont un peu baissé en 2014, après une augmentation de 78 % en 2013 mais qu’ils sont désormais inscrits dans le quotidien, banalisés : c’est totalement inadmissible !
 
Face à cela la Fédération LGBT, rappelle que nous sommes décidés à poursuivre les auteurs de ces agressions de façon systématique et ainsi les faire condamner sévèrement.
  • Dominique GANAYE, porte-parole & référent santé
La Journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies a lieu chaque année le 17 mai. Il s’agit d’une journée de sensibilisation, afin d’attirer l’attention du public, les élu·e·s, les médias ainsi que les leaders d’opinion sur les situations alarmantes rencontrées par les lesbiennes, gays, bies, trans et tous ceux qui ne se conforment pas à la majorité des normes sexuelles ou de genre.
 
Le 17 mai est maintenant célébré dans plus de 130 pays, dont 37 où les actes homosexuels sont illégaux, avec plus de 1600 événements. Ces mobilisations unissent des millions de personnes en faveur de la reconnaissance des droits humains pour tous, indépendamment de l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.
 
En 2015, les LGBTphobies sont hélas installées. Elles se sont ancrées dans le quotidien, que cela soit dans la sphère familiale ou dans la sphère du travail, du sport ou encore dans la sphère amicale.
 
Avec l’effervescence des réseaux sociaux, les attaques se multiplient sur internet. L’anonymat du net libère la parole homophobe, lesbophobe, biphobe et transphobe. Il permet de répandre des propos injurieux ou menaçant et de véhiculer des rumeurs en toute impunité. La violence sur internet prend différentes formes : insultes, harcèlement, diffamation, menaces, appels au meurtre… Les propos sont violents et peuvent avoir de graves conséquences : mal-être, dépression, suicide…
 
On retrouve ces appels à la haine aussi bien sur les réseaux sociaux, que sur les blogs, forums, ainsi que les fils de discussion/commentaires des sites des journaux, magazines et chaînes de télévision.
 
La Fédération LGBT entend rappeler au gouvernement que les LGBTphobies doivent aussi se combattre sur internet ! Il est important que les pouvoirs publics se saisissent sérieusement de cette question et mettent en place des mesures concrètes, réalisables, avec une réactivité plus importante des forces de l’ordre lors des signalements.
 
La campagne “éradiquons le virus des LGBT-phobies” est reprise de nos amis québecois de la Fondation émergence, que nous remercions. La Fédération LGBT s’attaque à la nouvelle forme des LGBT-phobies qui ne connaît plus de frontières, ni de limites.
Une agression, des injures, une menace, il est important de le signaler ! Le silence tue et les LGBTphobies progressent. Faisons éradiquer ce virus !
 
Contacts :
  • Stéphanie Nicot, présidente
  • Dominique Ganaye, porte-parole
La Fédération LGBT a récemment rappelé sa position, face à l’exclusion définitive des homosexuels masculins du don du sang, dans une motion votée lors des rencontres nationales de Nice, en janvier 2015 : la Fédération LGBT « se positionne en faveur de la réintégration des hommes ayant eu ou ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes dans le circuit transfusionnel aux mêmes conditions que les autres donneurs, c’est-à-dire en substituant au critère de groupe à risque le critère de pratiques à risque ».
 
Quelques mois après, les députés français, dans la récente Loi de modernisation du système santé, ont affirmé à l’unanimité (amendement n° 1289, accepté par le gouvernement) que : « nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle », confirmant ainsi la justesse de notre position.
 
Aujourd’hui, la Cour de Justice européenne (à ne pas confondre avec la CEDH), statuant à la demande d’un habitant de la région de Metz, a rendu un arrêt rendant possible le maintien d’une exclusion systématique des homosexuels, ce que nous dénonçons avec force, mais tout exigeant que celle-ci soit assortie de conditions extrêmement strictes. En pratique, cette décision confuse dit tout et son contraire ; elle est inapplicable, et le dernier mot revient donc à la France.
 
La situation actuelle ne saurait pas rester plus longtemps en l’état !
 
La Ministre de la santé, Marisol Touraine, a réaffirmé « qu’il ne peut y avoir de discrimination sur la base de l’orientation sexuelle, soulignant que « l’exclusion ne peut se faire que sur la base de comportements sexuels à risques ». C’est dans ce contexte qu’un groupe de travail sur « la révision de l’arrêté de 2009 fixant les critères de sélection des donneurs » auquel notre Fédération a été invitée se réunira le 26 mai au ministère de la santé, autour de Benoit Vallet, Directeur Général de la Santé.
 
La Fédération LGBT s’y rendra ; elle réaffirmera avec force que l’exclusion à vie du don du sang des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes est basée sur des critères discriminatoires, qu’elle est absurde d’un point de vie scientifique, qu’elle contribue à une pénurie de sang, et qu’on peut aujourd’hui combiner respect des orientations sexuelles et sécurité sanitaire du don du sang.
 
Le vote des députés et les déclarations de la ministre sont une chance à saisir pour arriver à cet objectif dans le dialogue et la concertation. Nous y prendrons notre part, active et responsable.
 
  • Dominique GANAYE, porte-parole & référent santé