PMA, campagne en faveur des droits d’asile pour les réfugiés LGBTI+, simplification des démarches administratives pour le changement d’état civil,  : ici on vous parle de nos revendications !

 La Fédération LGBT soutient Nessma et participe avec un collectif d’associations piloté par l’ARDHIS, leZ Strasbourgeoises et Couleurs Gaies pour qu’elle puisse bénéficier du droit d’asile en France.
 
 
 
 
Pour soutenir Nessma, la Fédération LGBT vous invite à signer ici la pétition en ligne.
 
 
Dénonciation publique et harcèlement
 
Nessma a fuit son pays d’origine, la Libye, pour cause de persécution avérée en raison de son orientation sexuelle. Elle poursuivait en Libye de brillantes études supérieures, qu’elle a dû interrompre pour échapper au harcèlement dont elle était victime depuis la dénonciation publique de son homosexualité sur le web. Depuis deux ans, les agressions n’ont pas cessé : vandalisme à son domicile, menaces, insultes, pressions sur sa famille …
 
Risque de 3 à 5 ans de prison, chantage, abus et viols par un haut fonctionnaire
 
 
En Libye, l’homosexualité est passible de 3 à 5 ans d’emprisonnement. Nessma a également été dénoncée auprès des services de sécurité. Elle a été arrêtée, emprisonnée, insultée, brutalisée, et inculpée pour homosexualité. Elle a en outre été soumise à un odieux chantage par un haut fonctionnaire, qui l’a tenue à sa merci avec la menace d’emprisonnement et l’a violée à de multiples reprises pendant deux ans. Par ailleurs, sa famille a voulu la contraindre à un mariage forcé et n’a pas renoncé à ce projet.
 
 
Demande d’asile : le parcours du combattant
 
Nessma a vainement tenté à plusieurs reprises d’obtenir un visa français. Elle a pourtant fourni à chaque fois tous les justificatifs nécessaires, y compris le certificat d’hébergement fourni par des ami-e-s français-e-s déterminé-e-s à l’aider, l’accueillir, l’héberger et à pourvoir à ses besoins matériels le temps nécessaire. Pour pouvoir fuir la Libye, elle a fini par demander un visa Italien qu’elle a obtenu rapidement. Il y a 6 mois, après une escale de quelques heures en Italie, Nessma a rejoint ses amis en France. Elle s’est rendue immédiatement à la Préfecture de Moselle pour y déposer une demande d’asile. En vertu de la réglementation Dublin II qui stipule que sa demande doit être instruite par le pays européen qui lui a délivré le visa, la Préfecture de Moselle a entamé une procédure de réadmission vers l’Italie. Toutefois, la législation Dublin II, autorise la France à statuer sur sa demande d’asile.
 
 
Nessma doit rester en France !
 
Nessma est sous le choc des violences graves qu’elle a subi ces deux dernières années. Elle est aussi lourdement affectée par le fait d’avoir du tout abandonner : ses études, ses ami-e-s, sa famille, ses racines … En France, elle est entourée et hébergée par ses ami-e-s, qui lui apportent stabilité affective et matérielle, et elle est soutenue par un large réseau associatif. Elle a entamé un suivi médical et prend des cours de français. Elle trouve ici les conditions propices à sa reconstruction. La renvoyer en Italie revient à lui imposer un deuxième exil, une précarité et un isolement qui menaceront son équilibre déjà très fragilisé. En outre, Nessma est terrorisée à l’idée d’aller en Italie, où vit un membre de sa famille qui peut la contraindre à se plier à la volonté familiale. Elle redoute également une expulsion vers la Libye. Plusieurs rapports émanent d’ONG (FIDH, Migreurop) et du Haut Commissariat aux Réfugiés sont alarmants quand à la situation catastrophique des demandeurs d’Asile en Italie depuis la signature d’un accord de réadmission avec la Libye.
 
 
La Fédération LGBT, le collectif d’associations et les signataires de la pétition, demandent :
– Que les autorités Françaises opposent la clause de souveraineté au règlement Dublin II,
– Qu’elles accordent une protection durable à Nessma grâce au droit d’asile et lui permettent ainsi de reconstruire sa vie en France.
 
 
Lire son interview sur Yagg
 
 
Stéphane Corbin,
porte-parole de la Fédération LGBT
06 22 09 09 ..
QUAZAR salue cette décision citoyenne

 
Le CHABADA vient d’annoncer sa décision d’annuler le concert du 13 octobre du groupe de rapp français SEXION D’ASSAUT, actuellement au cœur d’une polémique suite à des propos homophobes inacceptables.
  
QUAZAR salue cette décision citoyenne de l’équipe du CHABADA qui accueille chaque année la soirée de clôture de la Lesbian & Gay Pride.
 
 La direction de la scène de musiques actuelles d’Angers a pris cette décision « sur la base des valeurs qu’elle défend ».  Par cet acte fort et chargé de symbole, le CHABADA signifie clairement que le discours homophobe de SEXION D’ASSAUT n’est pas compatible avec les valeurs de respect et de lutte contre les discriminations prônées par ce lieu de culture.
QUAZAR appelle les autres responsables de salle de concert, où le groupe est programmé, à adopter la même réflexion citoyenne, conséquence de l’indignation que les propos tenus ont suscité.
 
En juin dernier, dans le magazine International Hip hop, Lefa, un des rappeurs parisiens avait déclaré : « …/… On est homophobes à 100 % et on l’assume. …/… Pour nous, le fait d’être homosexuel est une déviance qui n’est pas tolérable. » Pour mieux s’en convaincre, il suffit de découvrir les paroles de leur titre On t’a humilié : « Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique ».
 
QUAZAR, qui a reçu le soutien des élus Europe Ecologie-les Verts de la ville d’Angers et du NPA, s’est associée à la campagne nationale de co-signature associative lancée ce jour par la FEDERATION LGBT, dont elle est membre, qui vise à alerter des risques de trouble à l’ordre public, procureurs, préfets, maires et responsables de salles des villes où le groupe devrait se produire.
 
 
Stéphane Corbin,
président de Quazar
 
assoquazar(at)free.fr
 
La FÉDÉRATION LGBT appellent les responsables de salles, où SEXION D’ASSAUT est programmé, à prendre leurs responsabilités, à l’occasion de l’ouverture de la tournée du groupe à Pau.
 
Nous ne demandons pas l’annulation des concerts.
 
En revanche, nous rappelons aux procureurs, préfets et maires des villes concernées dans notre région (Angoulême le 17 octobre à la salle de la NEF, CENON le 21 octobre salle Le Rocher de Palmer ) l’attachement que nous portons au respect de la loi contre les propos homophobes. Nous rappelons aussi aux responsables des salles concernées les peines encourues en cas de débordements homophobes dans leur établissement à l’occasion d’un concert.
 
A cet égard, la FÉDÉRATION LGBT salue la décision citoyenne d’annulation prise, vendredi 1er octobre, par le CHABADA à Angers et le FIL à Saint-Etienne. Ces deux scènes de musiques actuelles ont de leur propre chef pris cette décision car les propos homophobes* de SEXION D’ASSAUT ne correspondent pas à leurs valeurs.
 
La FÉDÉRATION LGBT, qui luttent contre les discriminations et l’homophobie, jugent les excuses des membres du groupe purement de circonstance, relevant du marketing, tant elles banalisent l’homophobie : « Les propos qui nous sont reprochés, …/… participent d’une homophobie ambiante, souvent inconsciente d’elle-même, qui traverse tous les milieux sociaux et s’exprime quotidiennement à travers le pays dans les cours d’école, les entreprises, les enceintes sportives, sur la voie publique, et jusque dans les assemblées parlementaires. »
 
La Fédération LGBT appellent les associations des droits humains qui le souhaitent à nous rejoindre dans ce combat quotidien, d’autant que le dossier SEXION D’ASSAUT est loin d’être refermé.
 
CONTACT PRESSE :
 
Stéphane Corbin,
porte-parole de la Fédération LGBT
06 22 09 09 66
 
* En juin dernier, Lefa, un des rappeurs parisiens, s’est scandaleusement illustré par une interview dans le magazine International Hip-Hop en affirmant :

 
« …/… On est homophobes à 100 % et on l’assume. …/… Pour nous, le fait d’être homosexuel est une déviance qui n’est pas tolérable. »
 
Les paroles des chansons de SEXION D’ASSAUT sont également sans équivoque. Quelques exemples :
 
« T’as froid dans le dos quand un travelo te dit “vas-y viens”. Car tu sais que l’homme ne naît pas gay mais qu’il le devient »
(A 30 % dans L’écrasement de tête)
« Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique »
(On t’a humilié, L’école des points vitaux)
« Lointaine est l’époque où les homos se maquaient en scred.
Maintenant, se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel.
Mais vas-y bouge, vas-y bouge.
Toutes ces pratiques ne sont pas saines, Nos corps ne seront qu’un tas de cendres, la mort ne sera qu’une passerelle. »
(Cessez le feu, l’école des points vitaux)
 
 
  • LES DATES DE LA TOURNÉE DE SEXION D’ASSAUT
 
1.OCTOBRE 2010
02/10 PAU Le Zenith
 
05/10 PARIS OrangeKorp au Zenith
 
07/10 CAEN Le Cargo annulé sur décision de la salle
 
08/10 TOURS L’Escale annulé
 
09/10 LE MANS L’Oasis annulé sur décision de la salle pour des raisons administratives et de sécurité
 
10/10 GUIPAVAS L’Alizé annulé sur décision de la salle mairie
 
12/10 RENNES La Cité annulé sur décision de la mairie
 
13/10 ANGERS Le Chabada annulé sur décision de la salle
 
15/10 NANTES La Carrière annulé par Mairie et salle
 
16/10 ST ETIENNE Le Fil annulé sur décision de la salle
 
17/10 ANGOULEME La Nef annulé
 
20/10 STRASBOURG La Laiterie annulé
 
22/10 TOULOUSE Ramier Contre manifestation le même jour par un concert gratuit
 
23/10 CENON Le Rocher de Palmer Contre manifestation le même jour interassociatif LGBT
 
24/10 MONTPELLIER Le Rockstore annulé
 
26/10 MARSEILLE Les Docks annulé
 
27/10 CLERMONT FERRAND La Coopérative de Mai annulé
 
28/10 VOULTE SUR RHONE ( VALENCE ) Salle des spectacles annulé
 
29/10 LYON Le Transbordeur annulé
 
30/10 ST BRIEUC Festival Cité Rap
 
31/10 NANCY L’Autre Canal annulé
 
NOVEMBRE 2010
 
02/11 BRUXELLES L’AB
 
3/11 LILLE L’Aéronef annulé
 
5/11 PARIS Le Zenith
 
 
 
Communiqué interassociatif CCH, Fédération LGBT  
 
La Fédération LGBT et le Collectif Contre l’Homophobie (CCH) sont consternés par les explications fournies par Lefa, représentant du groupe de rap Sexion d’Assaut, en marge du concert du Zéntih de Paris le 5 octobre, et lors d’une conférence de presse le 6 octobre à Nantes, suite aux propos homophobes tenus dans le magazine International Hip Hop en juin dernier.
  
Lefa dit regretter les textes des chansons clairement homophobes dénoncées par nos associations. « Ce sont des textes écrits il y a plus de six ans, on était jeunes et on disait beaucoup de conneries. Ce sont des musiques qui pour la plupart n’ont pas été commercialisées, écrites en 2003-2004. On a grandi, on a mûri et on regrette » a-t-il ajouté.
 
Pourtant les paroles du titre Cessez le feu sur l’album l’Écrasement de tête sont récentes, puisqu’elles datent de mai 2009. L’excuse de la jeunesse ne peut nous être opposée.
 
Pour rappel :
« Lointaine est l’époque où les homos se maquaient en scred
Maintenant se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel
Mais vas-y bouge, vas-y bouge
Toutes ces pratiques ne sont pas saines
Nos corps ne seront qu’un tas de cendres, la mort ne sera qu’une passerelle. »
 
Dans les regrets exprimés, nos associations ne ressentent toujours pas de prise de conscience de la gravité des propos incriminés, tant la tentative de les éluder ou de les minorer est flagrante. Cette stratégie transpire dans l’explication de l’utilisation du mot "homophobe" donnée par Lefa, dans son interview de juin. Il aurait voulu dire que le groupe était hétérosexuel (sic), issu d’une culture macho. Des propos qui associent tendancieusement l’homophobie comme révélateur de l’hétérosexualité.
Des propos qui n’ont manifestement pas convaincu les responsables de la salle de l’Onyx-La Carrière qui viennent d’annuler le concert prévu à Saint-Herblain le 15 octobre prochain.
 
A ce jour, 17 dates sur les 24 de la tournée du groupe ont été annulées, preuve de l’émotion légitime suscitée et du sens civique des directeurs de salles et des élus locaux.
 
Dans leur grande majorité ces responsables insistent sur le fait que les propos tenus et les textes des chansons de SEXION d’ASSAUT sont en opposition avec les valeurs qu’ils défendent et que les tentatives de dialogue avec le groupe se sont révélées infructueuses.
 
Afin de favoriser la lutte contre l’homophobie avec une visée pédagogique clairement indispensable, la Fédération LGBT et le Collectif Contre l’Homophobie proposent à SEXION D’ASSAUT et à SONY la signature d’une charte nationale de lutte contre les discriminations dans les textes de chanson.
 
Cette réflexion de fond sur la lutte contre toutes les formes de discriminations se ferait entre associations représentatives et pour la première fois une importante maison de disques qui engagerait ses artistes, dont SEXION D’ASSAUT. Il n’y a aucune fatalité à ce que le rap soit synonyme d’homophobie. Pour preuve le rappeur Monis et ses titres engagés.
 
Cette charte proposée au groupe et à SONY aura pour point principal, en signe de bonne volonté des signataires, l’engagement et l’effectivité du retrait des titres homophobes, sexistes, encore potentiellement disponibles sur le marché et le net.
 
Hussein Bourgi,
président du CCH
collectifcontrelhomophobie(at)hotmail.com
 
Stéphane Corbin,
porte-parole de la Fédération LGBT 06 22 09 09 66
contact(at)federation-lgbt.org
 
 Communiqué de presse commun du Collectif Contre l’Homophobie, de la Fédération LGBT, 
 
En signant un accord avec le groupe Sexion d’Assaut, au cœur d’une polémique pour ses propos et chansons homophobes, le Comité IDAHO et le CRAN n’ont pas tenu compte des associations LGBT de terrain qui sont en première ligne sur ce dossier depuis une dizaine de jours.
La Fédération LGBT et le Collectif Contre l’Homophobie souhaitaient associer à la concertation les autres associations nationales et régionales mobilisées. 
 
L’accord Sexion d’Assaut-IDAHO et CRAN, signé hier, sert les intérêts de Sexion d’Assaut, qui veut coûte que coûte sauver sa tournée. Cet accord ne règle pas le problème de fond qui est l’engagement du retrait effectif du marché et du net de toutes les chansons homophobes par le groupe lui-même et par Sony Music, pour les titres que la major aurait produits et/ou distribués pour le groupe.
 
 
La Fédération LGBT et le Collectif Contre l’Homophobie ne transigeront pas sur ce point, c’est pourquoi les annonces faites hier sont bien secondaires en comparaison d’un engagement fort de Sexion d’Assaut sur son propre répertoire.
 
 
La vingtaine d’associations implantées sur le territoire national, et principalement en régions, pourront donc ne pas se sentir liées par cet accord conclu dans la précipitation.
 
Par ailleurs, le groupe Sexion d’Assaut a été retiré par MTV France de la compétition des MTV Europe Music Awards dont la cérémonie est prévue à Madrid, le 7 novembre prochain.
Il devait concourir dans la catégorie Meilleur artiste français mais Thierry Cammas, responsable de MTV Networks France, a expliqué : « Nous avons pris cette décision car nous ne pouvons pas récompenser un groupe dont les récents propos encouragent ouvertement l’intolérance. »
Cela prouve bien que les tergiversations, les excuses alambiquées et les effets d’annonce de Sexion d’Assaut n’ont dupé personne.
 
 
Ce dossier illustre les insuffisances des lois contre l’homophobie et la hiérarchisation des discriminations.
Lors du vote de la loi du 30 décembre 2004 qui a créé les infractions d’injures liées à l’orientation sexuelle et au sexe, nos associations avaient pointé le délai de prescription* particulièrement court (3 mois) comparativement à celui en vigueur pour les injures liées à l’origine ethnique, la couleur ou la religion (1 an).
 
Dans l’affaire Sexion d’Assaut, les poursuites judiciaires sur le plan pénal sont impossibles car les propos, dans International Hip Hop, et les chansons homophobes du groupe sont prescrits * puisqu’ils datent de plus de trois mois.
 
Les parlementaires de l’actuelle majorité avaient refusé d’aligner les délais de prescription en matière d’homophobie et de sexisme sur ceux concernant le racisme et l’antisémitisme.
L’affaire Sexion d’Assaut témoigne de l’urgence de mettre un terme à cette discrimination législative entre l’homophobie et le sexisme d’une part, et le racisme et l’antisémitisme d’autre part.
 
 
Hussein Bourgi,
président du CCH
collectifcontrelhomophobie(at)hotmail.com
 
Stéphane Corbin,
porte-parole de la Fédération LGBT
contact(at)federation-lgbt.org
  
 
* Durée au delà de laquelle une action en justice, civile ou pénale, n’est plus recevable.
 
 
 Le jeu de dupe de Sexion D’assaut : « Ceux qui disent qu’on a changé sont peut-être tous sourds » répliquent-ils.
La Fédération LGBT et le Collectif Contre l’Homophobie appellent à l’annulation des concerts de Toulouse et Bordeaux.
  
Le groupe de rap français Sexion d’Assaut est depuis septembre au cœur d’une polémique suite à des propos et des textes de chansons homophobes. Depuis, 16 de leurs concerts ont été annulés suite à la mobilisation d’associations Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans (LGBT) ou de responsables de salles qui ont dénoncé leurs propos.
 
Sexion d’Assaut a commis un nouveau titre Le Relais* (street clip, partie 1 des Chroniques du 75) qui débute par un texte de condamnation anonyme de leurs dérapages, suivi de paroles et de gestes des plus explicites de la part des membres du groupe, comme celui de trancher la gorge :
 
 
« Tu vas être déçu si tu voulais qu’on se barre
T’as été très con de croire que tu pourrais nous barrer la route.
…/…
T’inquiètes les crocs j’les ai toujours,
Ceux qui disent qu’on a changé sont peut-être tous sourds.
Tu souffres le débit de scoops et tu souffres quand t’entends l’arrivée des secours.
…/…
[Refrain]
Sexion D’Assaut, ça te fait l’effet d’un coup de lame, [geste de trancher la gorge]
Pour techniques interdites on plaidera sûrement coupable. »
 
 
Sexion d’Assaut, qui a récemment multiplié les regrets dans les médias, apporte par ce clip datant du 12 octobre 2010 un cinglant démenti à ses propres excuses. Ce clip révèle une opération marketing, menée par Sexion d’Assaut et Sony Music France, qui dupe encore un certain nombre de personnes, de journalistes et de responsables associatifs.
 
A l’image d’Alain David, maire PS de Cenon, Patrick Duval, directeur de la salle du Rocher du Palmer (Cenon), et de Jean-Jacques Lasserre, responsable de la salle du Ramier (Toulouse), qui arguent des regrets du groupe pour refuser d’annuler les concerts prévus le 22 octobre à Toulouse, le 23 à Cenon.
 
La Fédération LGBT et le Collectif Contre l’Homophobie s’associent à la demande d’annulation des ces deux concerts par Arc en Ciel Toulouse et le collectif d’associations LGBT de Bordeaux qui ont tenté de dialoguer. Des associations qui refusent de servir de faire-valoir et d’alibi.
 
Désormais, Alain David, Patrick Duval et Jean-Jacques Lasserre, par ailleurs responsable d’une discothèque gay, ne pourront plus tirer prétexte des excuses du groupe, qui n’en sont pas, pour maintenir les concerts, sinon d’être complices de la duperie de Sexion d’Assaut. Si les propos incriminés avaient été à connotation raciste ou antisémite, nous n’aurions certainement pas eu à leur demander l’annulation des concerts, puisqu’ils l’auraient probablement fait d’eux-mêmes.
 
Sous couvert d’un accord signé avec le Comité IDAHO et le CRAN, qui ne saurait lier nos associations, Sexion d’Assaut démontre qu’il n’a cure de la lutte contre l’homophobie, contrairement à tout ce qui a été prétendu.
 
La lutte contre l’homophobie et le sexisme doit être menée avec des exigences fortes, sans accord précipité, c’est pourquoi la Fédération LGBT et le Collectif Contre l’Homophobie exigent l’interruption de cette tournée, la signature d’un accord vraiment contraignant pour le groupe. A défaut, nos associations poursuivront leur mobilisation, sans relâche.
 
Voir la vidéo ici
 
Stéphane Corbin,

 
porte-parole de la Fédération LGBT
contact(at)federation-lgbt.org
 
 
 
 
La FÉDÉRATION LGBT a renouvelé son instance dirigeante et se met en ordre de bataille pour "Egalité des droits 2012"

  
La FÉDÉRATION LGBT est composée de 18 associations ou Centres Lesbiens, Gays, Bi et Trans, répartis à travers la France, qui regroupent en globalité quelques 130 associations et plus de 1 200 adhérents.
 
Les 23e Rencontres nationales de la FÉDÉRATION LGBT ont été l’occasion, en janvier dernier, de renouveler ses instances, de faire le point sur les actions menées en 2010 et de se projeter vers 2012. 
 
Sexion d’Assaut, 1er décembre, 17 mai
 
La mobilisation de la FÉDÉRATION LGBT, rejointe par le COLLECTIF CONTRE L’HOMOPHOBIE, contre les déclarations homophobes du groupe Sexion d’Assaut a permis de faire entendre la voix des Centres LGBT membres et des associations en région, confrontés à la récente tournée de ce groupe.
 
La campagne de mise en garde de la FÉDÉRATION LGBT s’est accompagnée de demandes d’annulation de concerts au soutien des membres qui les avaient formulées au regard de leur situation locale, comme à Bordeaux et Toulouse. Cela a permis à nos membres, aux municipalités et aux salles de spectacle de débattre et de se positionner.
 
Un accord aurait été signé entre SONY, le groupe et le comité IDAHO. A ce jour, et malgré nos demandes répétées auprès du Comité IDAHO, nous n’en avons pas reçu copie et, par voie de conséquence, nous n’en connaissons pas précisément les termes. Nous constatons que NRJ s’est dégagé du soutien à ce groupe.
Cependant, sur internet, les chansons ou leurs paroles incriminées sont toujours disponibles. L’accord précité n’est donc pas contraignant. Nous ne pouvons accepter cet état de fait et c’est pourquoi nous interpellons les salles et municipalités qui décident d’accueillir ce groupe à l’occasion de nouvelles tournées.
 
La FÉDÉRATION LGBT condamne donc toujours les propos du groupe et s’engage dans une campagne, adressée aux parlementaires, de modification du délai de prescription qui est seulement de trois mois pour les injures à caractère homophobe, quand il est d’un an pour les injures racistes. Ce délai trop court n’a pas permis de porter plainte contre le groupe et hiérarchise les discriminations entre elles.
 
La campagne menée à l’occasion du 1er décembre a marqué l’engagement de la FÉDÉRATION LGBT sur les questions de santé gaie. Le partenariat qui s’est tissé entre Sidaction et le SNEG, dont le réseau de diffusion en région est complémentaire du nôtre, a permis de diffuser la campagne dans toute la France. Cette campagne va être déclinée avec un visuel féminin et s’adressera aux femmes.
 
 
En route pour « Égalité des droits LGBT 2012 »
 
Cette année, la FÉDÉRATION LGBT dirige son action sur l’organisation d’actions pour le 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie, et le 1er décembre, Journée de lutte contre le sida.
 
La FÉDÉRATION LGBT a aussi entamé un mouvement de rassemblement des associations et Centres LGBT pour élaborer une plateforme nationale de revendications pour l’Égalité des droits LGBT, en vue des élections présidentielles et législatives de 2012. A travers des commissions thématisées cette plateforme abordera les sujets principaux que sont le mariage, le pacs, adoption, PMA, la lutte contre les discriminations, le droit d’asile, en faveur des personnes lesbiennes, gaies, bi et trans.
 
Concernant plus spécifiquement les droits des personnes trans-identitaires, notamment la facilitation de leur changement d’état civil, la FÉDÉRATION LGBT a voté à l’unanimité le principe de la liberté totale de genre et demande en France l’application de la résolution 1728 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, adoptée le 29 avril 2010, grâce aux voies des représentants français, Michel HUNAULT (Nouveau Centre), Jean-Paul LECOQ (Gauche démocratique et républicaine), Christine MARIN (UMP), René ROUQUET (PS).
 
La résolution 1728 prévoit, entre autres, « de garantir dans la législation et la pratique les droits de ces personnes à des documents officiels reflétant l’identité de genre choisie, sans obligation préalable de subir une stérilisation ou d’autres procédures médicales comme une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale. »
 
 Atteindre l’Égalité des droits LGBT en 2012 est l’objectif que s’est fixé le nouveau conseil d’administration élu;
Denis LEFÈVRE, président, au nom du GAGL d’Orléans, Frédéric HAY secrétaire, Bertrand GIRE trésorier, Stéphane CORBIN porte-parole, Stéphanie NICOT commission femmes et identité de genre, Romain LANIESSE commission lutte contre les discriminations, Bruno CHAUTEMPS commission lutte santé, Dominique GANAYE et Romain MENAGE commission égalité des droits, issus des associations ADHEOS à Saintes, CIGALES à Dijon, LESBIAN & GAY PRIDE région Centre à Tours, QUAZAR à Angers, TRANS AIDE à Nancy.
 
Les prochaines Rencontres de la FÉDÉRATION LGBT se tiendront les samedi 2 et dimanche 3 juillet 2011.
 
 
Denis Lefèvre, président , 06 14 83 68 ..
Stéphane Corbin, porte-parole, 06 22 09 09 ..
contact(at)federation-lgbt.org
 
 Communiqué commun Sidaction, SNEG, Fédération LGBT
 
 La Fédération LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), Sidaction et le SNEG s’associent pour élaborer et diffuser une campagne d’incitation au dépistage chez les gays à l’occasion du 1er décembre.
  
La Fédération LGBT entend ainsi, par le biais de cette première campagne nationale, affirmer son engagement dans la lutte contre le sida, les IST (infections sexuellement transmissibles) et les hépatites pour les gays et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), mais aussi pour les lesbiennes, les bi et les trans.
 
 
La Fédération LGBT souhaite que les associations LGBT se saisissent à nouveau de ces questions de santé chez les LGBT. Elle travaille à coordonner les actions, diffuser les informations et mettre en lien les associations pour partager leurs expériences.
 
Sidaction, après avoir œuvré avec d’autres à l’élargissement de l’offre de dépistage de l’infection à VIH en France, se réjouit de franchir une nouvelle étape en participant à cette campagne commune. La prévalence du VIH et des IST chez les gays nécessite aujourd’hui la mobilisation de tous pour que chacun s’autorise à avoir recours au dépistage aussi souvent que nécessaire.
 
Le SNEG (syndicat national des entreprises gaies) poursuit son engagement dans la prévention chez les gays. L’étude Prévagay (InVS), à laquelle il a activement participé, montre en effet que de nombreux hommes dépistés positifs, mais croyant être séronégatifs, avaient réalisés un test depuis moins d’un an. Il faut donc réaffirmer plus que jamais la nécessité pour chacun de pouvoir se faire dépister sans jugement de l’orientation et des pratiques sexuelles. Le SNEG assurera ainsi la diffusion de la campagne dans ses 650 établissements partenaires répartis sur le territoire ; il mènera aussi une action de promotion du dépistage auprès de la clientèle.
 
 
La Fédération LGBT met le visuel de cette campagne à disposition de tous ses adhérents et de toutes les associations LGBT qui souhaitent l’utiliser. Cette affiche prévoit l’ajout d’un bandeau par chaque association indiquant son logo et les lieux de dépistages anonymes et gratuits de sa ville pour informer précisément les gays, les adhérents et le public des Centres LGBT et des associations.
 
 
Affiche et flyer (PDF ou JPG, 300 DPI) à disposition de tous, à télécharger à la rubrique Actions sur www.federation-lgbt.org  
 
 
Contacts presse :
 
  • Fédération LGBT Denis Lefèvre, président, Stéphane Corbin, porte-parole, 06 22 09 09 .. contact(at)federation-lgbt.org 
 
  • Sidaction Sandrine Fournier chargée de mission prévention gay 01 53 26 49 64  s.fournier(at)sidaction.org  Francis Gionti 01 53 26 45 64  f.gionti(at)sidaction.org
 
  •  SNEG Antonio Alexandre  directeur prévention  01 44 59 95 12 directeur(at)sneg.org
 
 Le Conseil constitutionnel a rendu ce vendredi 28 janvier sa décision sur la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) concernant les articles 75 et 1445 du code civil définissant le mariage civil.

  
Sans surprise les Sages ont confirmé que ces articles étaient conformes à la Constitution, en réponse à la saisine de la Cour de cassation suite à la procédure entamée à Reims par un couple de femmes qui souhaitait pouvoir, sur la base du droit de contracter, se marier pour offrir un cadre familial sécurisé aux quatre enfants qu’elles ont eu et qu’elles élèvent ensemble. 
 
Cette décision du Conseil constitutionnel est intéressante à plus d’un titre par ce qu’elle révèle ; à savoir que notre droit constitutionnel n’est pas basé sur un principe de non discrimination.
 
C’est pourquoi la FÉDÉRATION LGBT demande l’introduction en l’article premier de notre Constitution de ce principe de non discrimination qui aurait pour conséquence la mise en conformité de tout notre droit et tendrait ainsi vers une réelle égalité de droit pour les personnes de même sexe.
 
Cette décision via une QPC est la seconde du genre. Déjà en octobre 2010, les Sages, exactement comme aujourd’hui, avaient renvoyé la question de l’adoption simple par des couples de même sexe à la responsabilité du législateur. Il est désormais clair que la nouvelle procédure de QPC n’est pas un outil pour l’égalité des droits des personnes lesbiennes, gays, bi et trans. 
 
Pas de mariage gay
Cette situation n’était qu’une étape de plus vers le long processus pour l’obtention de l’égalité des droits, dont le mariage et la filiation qui en découle directement.
 
La FÉDÉRATION LGBT s’oppose à la proposition de 2007 de Nicolas Sarkozy d’union civil communautariste, exclusivement réservés aux LGBT sans filiation possible.
 
 
La FÉDÉRATION LGBT ne revendique pas le mariage gay ou homosexuel, mais bien l’ouverture du mariage civil et républicain aux couples de même sexe, avec les mêmes droits et mêmes devoirs que les couples de sexe différent, sans aucune interférence religieuse. Mariage civil et mariage religieux ne répondent pas aux mêmes lois.
Les personnes lesbiennes, gays, bi et trans revendiquent aussi le droit d’avoir la possibilité de faire le choix de ne pas se marier, ce qui leur est légalement interdit aujourd’hui.
 
 Cap sur 2012
La situation de blocage sur cette question vient principalement du fait du refus de la reconnaissance de l’homoparentalité et de la transparentalité qui découleront naturellement de cette ouverture.
 
Pourtant les Français évoluent plus rapidement que leurs élus et le gouvernement. Selon un sondage TNS Sofrès du 26 janvier pour Canal +, publié ce matin, 58 % des Français se prononcent pour l’ouverture du mariage aux couples de même sexe et 49 % enfaveur de la reconnaissance de l’homoparentalité.
 
La majorité présidentielle, hostile à toute évolution, est à l’aune de Nicolas Sarkozy qui n’a pas tenu ses promesses de 2007 pour plus de droits pour les couples de même sexe.
Gageons que les échéances électorales à venir seront le théâtre d’un véritable clivage droite gauche sur ces questions.
L’histoire retiendra que l’égalité des droits n’est ni de gauche, ni de droite, mais qu’elle appartient aux femmes et aux hommes engagés qui ont la ferme conviction de la rendre possible au profit des minorités, dont les personnes LGBT.
 
 
La FÉDÉRATION LGBT qui tient son Assemblée générale à Orléans ce week-end prépare une plate-forme de revendications pour les élections de 2012, désormais le seul cap à tenir pour l’obtention d’une égalité réelle des droits notamment pour les personnes LGBT.
 
La FÉDÉRATION LGBT fera en sorte, avec ses partenaires et membres, que ces questions de société soient au cœur des débats lors de ces échéances électorales.
 
Les personnes LGBT sont depuis longtemps des familles et elles entendent bien ne plus être des sous-citoyens. Situation d’infériorité sociale qui renforce la lesbophobie, l’homophobie et la transphobie, et plus généralement toutes les discriminations qu’elles peuvent subir au quotidien.
  
 
Stéphane Corbin,
porte-parole de la Fédération LGBT
06 22 09 09 ..
contact(at)federation-lgbt.org
 
La FÉDÉRATION LGBT se félicite de cette avancée significative

 et attend d’autres améliorations importantes du pacs de la part du gouvernement
 
 Le projet de loi de simplification et d’amélioration de la qualité du droit a été définitivement adopté ce jeudi par le Sénat, après les travaux de la commission mixte paritaire et la navette de ce texte entre les deux assemblées.
 
 Concernant les dispositions tendant à améliorer la qualité des normes et des relations des citoyens avec les administrations, ce projet de loi prévoit à son article 1er, l’ajout « des prénoms et nom de l’autre partenaire, si la personne décédée était liée par un pacte civil de solidarité. »
 
Cet ajout, par la création d’un alinéa 4 bis à l’article 79 du code civil, traitant des dispositions de l’acte de décès, est une véritable avancée pour les couples homosexuels et transsexuels pacsés et les rapproche plus encore de l’égalité des droits vis à vis des couples mariés.
  
La Fédération LGBT se réjouit de l’ajout de l’identité du pacsé survivant sur l’acte de décès. Cette possibilité aura une valeur symbolique et émotionnelle capitale pour le partenaire survivant qui, jusqu’alors, ne voyait pas reconnaître socialement son lien avec la personne décédée, dans ce moment des plus douloureux. Pour autant cette avancée n’ouvre pas de nouveaux droits successoraux.
 
La Fédération LGBT note l’opiniâtreté de Bernard Saugey, rapporteur UMP de la commission des lois, et celle de la sénatrice Europe Écologie – Les Verts (EELV) Alima Boumediene-Thiery, à l’initiative d’un amendement que le gouvernement a combattu jusqu’au bout, avant de capituler devant la commission mixte paritaire qui a su faire montre d’humanisme.
 
Un humanisme loin d’être partagé par tous. Le sénateur UMP, Jean-Jacques Hyest, président de la commission des lois, s’est fendu d’une saillie mal venue en réponse au sénateur PS Jean-Pierre Sueur, se félicitant de la mention dans l’acte de décès du partenaire du pacs. Jean-Jacques Hyest : « Cela lui est assez indifférent… » et Michel Mercier, garde des sceaux, d’ajouter : « …une fois mort. (Sourires). »
 
La Fédération LGBT attend désormais les décrets d’application permettant l’effectivité dans le droit de cette décision.
 
Pour autant, la Fédération appelle le gouvernement et les parlementaires à poursuivre leur action pour l’égalité des couples pacsés, entre eux et en regard des couples mariés. Après cette disposition, le versement du capital décès au pacsé survivant d’un fonctionnaire, fin août 2009, la prise en compte du pacs dans le régime indemnitaire des militaires, décret du 10 janvier 2011, des améliorations sensibles restent à apporter au pacs.
 
Parmi celles-ci, la désignation de la personne qui a qualité à organiser les funérailles, le versement de la pension de réversion au pacsé survivant, l’enregistrement du pacs en Polynésie Française à Mayotte et à Saint-Pierre-et-Miquelon, l’extension du bénéfice des congés de 4 jours pour événements familiaux des salariés pacsés du privé, la prise en compte du pacs dans le bulletin de recensement, et enfin la signature du pacs en mairie, en remplacement des greffes des tribunaux d’instance et des études de notaires.
 
Nicolas Sarkozy dispose désormais de peu de temps avant la fin de son premier mandat pour inscrire dans la loi l’égalité des droits pour les couples homosexuels et transsexuels qui n’ont, rappelons-le, toujours pas le droit de se marier, ni le choix entre pacs et mariage, malgré ses promesses de 2007.
 
 
 
 
 
Stéphane Corbin,
porte-parole de la Fédération LGBT
06 22 09 09 ..
contact(at)federation-lgbt.org