Le 5 avril 2016, l’arrêté ministériel de Mme Marisol Touraine, ministre de la Santé, était publié au Journal Officiel. Depuis le 5 juillet 2016, les HSH (Hommes ayant ou ayant eu des relations Sexuelles avec des Hommes) et les gays peuvent à nouveau participer aux dons bénévoles de produits sanguins suivant un processus progressif, et sous certaines conditions.

Depuis l’apparition de l’épidémie de SIDA il y a près de 30 ans, les HSH étaient interdits de don du sang pour des raisons de sécurité sanitaire. Il aura fallu un long combat et des revendications acharnées pour obtenir, dans un premier temps, l’ouverture de négociations tendant à mettre fin à cette situation, majoritairement ressentie par les gays comme porteuse d’une discrimination.

La Fédération LGBT a pris toute sa part dans ce travail long et difficile, et nous sommes arrivé·e·s au moment de prouver que nous avions raison de réclamer une réforme majeure. Certes, le processus retenu ne va pas assez vite, ni assez loin. À la Fédération LGBT, nous soutenons que la phase pendant laquelle le don n’est ouvert aux HSH et gays que pour le don de plasma sécurisé doit rester une phase intermédiaire. Il en va aussi de notre responsabilité de rendre cette période la plus courte possible.

En effet, afin de corroborer les études et modèles mathématiques ayant servi à établir le processus progressif, ceux-ci doivent être confirmés par les résultats d’une étude « dans la vraie vie »1 des comportements et de l’adhésion des publics concernés. Il nous appartient donc de participer à l’explication et la sensibilisation des HSH et des gays entrant dans les critères temporaires afin que le nombre de personnes nécessaires soit atteint dans les délais les plus courts possible.

La Fédération LGBT appelle donc, à l’occasion de cette rentrée, tous les gays et HSH étant en conformité avec les critères et souhaitant réaliser un geste de solidarité, à aller donner leur plasma.

C’est ensemble que nous rendrons effectif le plus vite possible le seul objectif qui a toujours été le nôtre : revenir à une totale égalité de droits devant le don du sang.

Dominique GANAYE, vice-président en charge de la santé & et de la prévention

 72 % des Australien·ne·s pensent que les couples de même sexe doivent pouvoir se marier. La majorité des député·e·s partage leur avis. Pourtant, le gouvernement australien envisage de soumettre ce droit à référendum !
 
Le Premier ministre, Malcolm Turnbull, préfère payer 120 millions de dollars pour organiser un vote à haut risque. Le débat français sur le mariage l’a pourtant démontré : faire traîner en longueur, c’est donner le temps aux bataillons de la haine homophobe de diffuser leurs mensonges, leurs insultes et leurs appels au meurtre à l’encontre des personnes LGBT !
 
En France, le mariage pour tous a été arraché de haute lutte, dans un climat délétère, alors que d’autres pays européens l’ont fait voter sans remous, en quelques jours, par leur parlement. Dans notre pays, les personnes LGBT et tous ceux qui soutiennent l’égalité des droits ont payé le prix d’une campagne LGBT-phobe aussi longue que répugnante : + 80% d’actes homophobes signalés en un an !
 
Dans le contexte actuel, nous appelons le Premier ministre australien à prendre la mesure des risques de toutes sortes qu’il ferait prendre à la communauté LGBT, et à son pays.
 
La Fédération LGBT appelle donc à signer massivement la pétition initiée par l’association All Out :
 
 
Contacts presse :
– Stéphanie Nicot, présidente,  +33 6 14 69 63 51
– Antonin Le Mée, porte-parole,  +33 6 88 76 82 01
– contact@federation-lgbt.org

Samedi 10 septembre a lieu la Journée mondiale de prévention du suicide. Le tabou qui entoure encore cette question freine les actions de prévention. Cette journée a donc pour objet de parler du suicide, de ses causes et des moyens de lutter contre lui dans la société.

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