Yes he can! Pressé par les membres de son propre gouvernement, Barack Obama s’est déclaré en faveur, mercredi, du mariage des couples homos. Du jamais vu pour un président américain en exercice.
 
«J’ai les larmes aux yeux.» Si Steven Goldstein est ému, c’est parce que Barack Obama, en soutenant explicitement le mariage homo, vient en quelques secondes de changer sa vie. Directeur de Garden State Equality, une association qui se bat pour légaliser le mariage gay dans le New Jersey, il sent pour la première fois depuis longtemps le vent tourner. «C’est le plus beau jour de ma vie politique, en dehors du jour où le mariage homosexuel sera légal sur l’ensemble du territoire».
 
Pressions
Barack Obama a annoncé son soutien au mariage gay dans une interview qui sera diffusée dans son intégralité ce matin dans l’émission Good Morning America, sur ABC. En prenant position, le Président américain se sort du bourbier dans lequel il s’était mis il y a deux ans, quand il a déclaré lors d’une interview que ses «sentiments» sur la question «évoluaient constamment». Il avait maintenu l’ambiguïté, quitte à s’attirer les foudres de plusieurs militants LGBT. Une frustration d’autant plus grande qu’Obama, avait, dans une lettre adressée au magazine LGBT Outlines en 1996, soutenu explicitement le mariage homosexuel. La pression s’était resserrée dimanche, lorsque son vice-président, Joe Biden, connu pour ses gaffes, a déclaré qu’il était «parfaitement à l’aise» avec le mariage des homos… précédant le secrétaire chargé de l’Education Arne Duncan, qui a achevé de mettre le président dans une situation politique embrassante. «A un certain point, j’ai conclu que pour moi, personnellement, il était important d’avancer et d’affirmer que je pense que les couples de même sexe devraient pouvoir se marier», a-t-il dit pendant l’interview.
 
Même si la clarification devenait inévitable, elle a pris beaucoup de gens par surprise. A commencer par la présentatrice de Good Morning America, la charmante Robin Roberts, prévenue la veille de l’enregistrement de l’entretien. Même surprise dans la communauté homos. Certains militants, interrogés par TÊTU quelques heures avant l’annonce de l’interview, pensaient que le président éviterait la polémique en cette année électorale.
 
Les militants extatiques
Auteur du site de politique gay Americablog, John Aravosis était de ceux-là. Ce militant pensait mercredi matin que les démocrates étaient «nerveux», voire «terrifiés» à l’idée de s’attaquer aux problèmes de la communauté gay. Après l’interview d’Obama, il ne peut contenir son émotion. «C’est extraordinaire. Cela va faire une grande différence dans le pays et dans l’élection», dit-t-il.
 
A travers l’Amérique homo, la joie était la même: «Le Président Obama a fait le bon choix, souligne pour TÊTU Anthony Romero, directeur à la ACLU, l’association de défense des libertés civiles, en pointe dans la reconnaissance de l’égalité des droits. Le combat pour la justice et l’égalité de traitement vient de faire un pas de géant.» «La présidence a le pouvoir de changer les cœurs et les esprits», insiste Tracy Baim, rédactrice en chef de Windy City Times et auteure d’un ouvrage sur liens d’Obama avec la communauté gay, Obama and the Gays.
 
Les opposants «ne pourront plus se planquer»
Ce soutien présidentiel affiché demeure purement symbolique. Barack Obama avait déjà fait «tout ce qu’il pouvait» sur le plan juridique pour promouvoir le mariage gay, selon Tracy Baim. En février 2011, il a ordonné que le Defence of Mariage Act (DOMA), la loi de 1993 qui définit le mariage comme une union entre un homme et une femme, ne soit plus défendu devant les tribunaux fédéraux. Avec une Chambre des Représentants contrôlée par les Républicains, au moins jusqu’à novembre, il n’avait aucune marge de manœuvre. De surcroît, la bataille pour le mariage gay se joue juridiquement au niveau des Etats. Rappelons que sept d’entre eux ont légalisé les unions entre personnes de même sexe et que 31 autres, dont la Caroline du Nord mardi soir, ont amendé leur constitution pour les interdire.
 
Pour Steven Goldstein, de Garden State Equality, l’annonce du président signifie que «les opposants au mariage gay ne pourront plus se planquer en disant: “pourquoi m’attaquez-vous? Ma position sur le mariage gay est simplement la même que notre Président”». Obama rejoint les 52% d’Américains qui, selon un sondage du Washington Post en mars, disent « oui » au mariage gay.
 
Source : Têtu
LA FÉDÉRATION TOTAL RESPECT | TJENBÉ RÈD (qui rassemble dix organisations de lutte contre les discriminations) salue l’élection à la présidence de la République, avec 52% des suffrages, du seul candidat présent au second tour qui ait répondu à ses «Dix revendications contre les racismes, les homophobies & le sida» : François Hollande, candidat du Parti socialiste.
 
 
Le score élevé obtenu par Nicolas Sarkozy indique que près de la moitié du peuple français tourne désormais le dos aux valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Le candidat de l’UMP a obtenu 48% des suffrages en stigmatisant la figure de l’étranger, confondant immigrations légale et illégale, détournant la rhétorique du Front national et de Marine Le Pen à défaut de leur électorat, prolongeant les discours de Dakar ou de Grenoble qui resteront des moments d’infamie pour notre pays.
 
 
Alors que la campagne pour les élections législatives est ouverte, TOTAL RESPECT demande à M. Hollande et aux partis qui l’ont soutenu de s’engager contre les racismes et pour les valeurs républicaines. TOTAL RESPECT demande à l’UMP de se ressaisir, de sortir de sa fascination pour le Front national et d’offrir un discours de droite qui ne soit plus d’extrême droite. TOTAL RESPECT demande aux partis républicains d’apporter des réponses ou des précisions à ses revendications, notamment sur les conditions de vie et de santé des personnes originaires d’Afrique ou des outre-mers vivant dans l’Hexagone.
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Contact : David Auerbach Chiffrin, président de la Fédération Total Respect | Tjenbé Rèd
federation@tjenbered.fr | 06 96 32 56 70 | 06 10 55 63 60
Une victoire synonyme d’espoir pour l’homoparentalité!
 
 
Avec l’élection de François Hollande, un pas vient d’être franchi dans la longue lutte que mène l’APGL depuis 25 ans pour la reconnaissance des familles homoparentales.
 
 
Des deux candidats finalistes, seul le président nouvellement élu proposait des avancées en faveur de la reconnaissance de nos familles : mariage et adoption pour les couples homosexuels, accès aux techniques de procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes.
 
 
L’APGL exprime son soulagement et sa satisfaction pour cette victoire, qui était la seule à permettre d’envisager des avancées pour l’homoparentalité.
 
 
A l’heure où le président Obama exprime une position favorable au mariage entre personnes de même sexe, la France pourra peut-être bientôt rattraper son retard et rejoindre le groupe des pays qui ont permis l’avancée des droits citoyens élémentaires pour les personnes homosexuelles.
 
 
Les propositions de F. Hollande, alors candidat, doivent être mises en place rapidement par le Président de la République, nouvellement élu, et son gouvernement. Ils pourront compter sur le savoir et l’expérience de l’APGL pour y travailler et soutenir des avancées politiques cohérentes en faveur de nos droits, de nos familles et dans l’intérêt supérieur de nos enfants.
 
Car le combat des familles homoparentales n’est pas terminé. L’APGL et les familles homoparentales ont conscience que les avancées proposées par le candidat François Hollande sont en deçà des attentes de la majorité de nos familles.
 
 
Le signe d’une évolution inéluctable
 
 
L’APGL souligne qu’en portant majoritairement leurs suffrages sur le nom de François Hollande, les français ont confirmé l’évolution incontestable des mentalités qui ressort de toutes les enquêtes d’opinion sur le sujet. Désormais, défendre les droits des homosexuels et de leurs familles ne peut plus empêcher un candidat d’être élu. Le calcul politique inverse de Nicolas Sarkozy a participé de sa défaite.
 
 
Pour tenir ses engagements, le Président de la République devra s’appuyer sur une majorité favorable à nos questions à l’assemblée nationale.
 
 
Les candidats qui se présenteront aux suffrages des français lors des élections législatives de juin 2012 doivent le savoir : soutenir la justice sociale, l’homoparentalité, et penser à protéger chaque enfant de ce pays, est une position que les français soutiennent majoritairement.
 
Les voix discordantes mais autonomes qui se sont fait entendre récemment au sein de l’UMP prouvent qu’une majorité indépendante des consignes partisanes pourrait se dégager dans la nouvelle assemblée. Les voix rétrogrades et homophobes entendues à l’UMP ces dernières années pourraient devenir minoritaires.
 
 
L’APGL fera connaitre à ses adhérents, à leurs proches, et à ses sympathisants, quels candidats s’engagent à défendre les droits des familles homoparentales – y compris parfois contre l’avis de leurs propres partis – comme une priorité de justice.
 
 
Le bureau national de l’APGL
 
 
Contacts médias
Fathira ACHERCHOUR – Mathieu NOCENT – Porte-parole – 06 16 66 56 91 – presse@apgl.fr
En France, l¹Association nationale transgenre (A.N.T.) en rêve depuis 2005 l¹Argentine l¹a voté en 2012 !
 
Une avancée sans précédent pour les droits humains a eu lieu mercredi 9 mai 2012 : l¹Argentine, après avoir légalisé le mariage pour les couples de même sexe, a voté une loi donnant aux personnes transgenres la possibilité de changer leur état civil sur simple demande.
 
L¹A.N.T. se réjouit qu¹un pays d¹Amérique latine offre à ses concitoyens et concitoyennes transgenres la pleine citoyenneté, au même titre que tout autre individu. Cela fait désormais 7 ans que notre association demande à l¹État français, et aux différents gouvernements qui se sont succédé, de mettre en place une loi supprimant les obligations juridiques imposées par la Cour de Cassation (en particulier, la stérilisation obligatoire) pour le changement d¹état civil de dizaines de milliers de personnes transgenres, victimes d¹un décalage insupportable entre leur genre et leur papiers d¹identité. Oui, le changement d¹état civil doit être libre et gratuit afin de permettre aux personnes concernées de trouver ou de conserver un emploi, de trouver un logement sans être discriminées, de voter sans être désignées publiquement, etc. Bref, d¹être désormais traitées à égalité de droit et de devoir avec les autres citoyens et citoyennes de notre pays.
 
Le gouvernement de François Hollande doit suivre l¹exemple de l¹Argentine, il doit appliquer la résolution 1728 du Conseil de l¹Europe !
 
La balle est maintenant dans le camp du futur gouvernement PS qui devra agir vite pour ne pas paraître ridicule face à l¹Argentine. Car il faut bien l¹avouer les promesses du candidat Hollande sont nettement en deçà de ce que met en place ce pays d¹Amérique du sud !
 
L¹Argentine vote un texte où il est dit : « Toute personne a le droit à la reconnaissance de leur identité de genre ; à la liberté du développement de leur personnalité en accord avec leur identité de genre ; à être reconnue selon leur identité de genre et, particulièrement, d¹être identifiée de cette manière dans tous leurs documents d¹identité que ce soit au niveau du prénom, des photos d¹identité et de la mention du sexe. ». Sur ces points essentiels, le candidat nouvellement élu n¹a rien dit.
 
Là où l¹Argentine propose, dans l¹article 4 de sa loi, le changement d¹état civil sur simple demande auprès d¹un officier d¹état civil, François Hollande proposait, dans une récente interview dans le magazine Têtu, un suivi ³psychologique² (sic !) et un jugement au tribunal de grande instance.
 
Là où la loi argentine offre les remboursements des frais médicaux pour les personnes concernées, le candidat Hollande propose des remboursements partiels, ce qui ne peut qu¹inquiéter tous ceux qui sont attachés à l¹existence d¹une sécurité sociale digne de ce nom.
 
Là où l¹Argentine propose une procédure respectueuse pour les personnes mineures, rien n¹est envisagé par la proposition de loi récemment rendue publique par la Députée PS Michèle Delauney, alors que le suicide des jeunes LGBT est un drame dans notre pays !
 
Comme on le voit, ce qui est actuellement proposé par le PS aux personnes transgenres est totalement dépassé par la loi argentine ; c¹est aussi contraire à la recommandation 1728 (2012) du Conseil de l¹Europe, dont s¹est inspirée l¹Argentine pour élaborer sa loi, qui allie respect et liberté.
 
L¹Association nationale transgenre attend du futur gouvernement de François Hollande une loi identique à celle qui vient d¹être adoptée en Argentine et qui soit compatible à 100% avec la résolution 1728 (2010) du Conseil de l¹Europe !
 
 
Pour l’Association Nationale Transgenre,
Delphine Ravisé-Giard, secrétaire nationale
 
Association Nationale Transgenre
BP 43670
54097 NANCY Cedex
Site Internet : www.ant-france.eu
Mail : info@ant-france.eu
Mobile : +33 (0)6 14 69 63 51
LA COORDINATION INTERPRIDE FRANCE ET LA FEDERATION LGBT FIXENT LE CAP D’UNE ÉGALITÉ RÉELLE DANS LES 100 JOURS.      
Au lendemain du 6 mai, nos associations prennent acte du résultat du second tour de la présidentielle qui porte François Hollande à l’Élysée. Un résultat auquel nos associations avaient appelé.
 
Avec François Hollande, l’Égalité des Lesbiennes, Gays, Bi et Trans (LGBT) est un espoir atteignable en raison de son Engagement 31, notamment sur les questions du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe. Pour autant, l’Égalité des LGBT ne se résume pas qu’à ces deux seules avancées nécessaires.
 
Cet espoir ne pourra se concrétiser qu’avec une nouvelle majorité parlementaire, issue des élections des 10 et 17 juin prochains, favorable à l’Égalité des droits.
 
L’Égalité dans les 100 jours
Nos associations fixent le cap d’une Égalité réelle dans les 100 jours qui suivront l’ouverture de la nouvelle législature, prévue le 26 juin, et pas en 2013 comme annoncée. Il n’est pas antinomique de mener de front des réformes structurelles, économiques et sociétales, surtout que les principaux textes sont prêts.
 
Nous savons que sur nombre de nos revendications des avancées significatives devront être consenties par le gouvernement issu du choix du nouveau président de la République, comme la mise en œuvre rapide d’un plan stratégique national pluriannuel de lutte contre l’homophobie et la transphobie, notamment en direction des jeunes dans le domaine de l’éducation, mais aussi au delà. Des avancées pour tendre rapidement vers une future égalité juridique et une réelle égalité sociale en fonction de nos attentes en matière de lutte contre le Sida, de PMA, de statut des couples binationaux et surtout des droits des personnes transgenres.
 
Si le projet de création d’un nouveau critère légal de discrimination lié à l’identité de genre doit être salué, nous serons très attentifs à l’application de la résolution 1728 du Conseil de l’Europe en vue du changement d’état civil libre et gratuit pour les personnes transgenres. Le projet de loi initié sur ce point est encore très insuffisant.
 
Nous resterons combatifs pour que nos droits, l’Égalité à laquelle nous aspirons tant, soient bien effectifs.
 
Campagne ÉGALITÉ LGBT 2012
Au lendemain du second tour nos associations poursuivent la campagne ÉGALITÉ LGBT 2012 (egalitelgbt2012.fr) qui s’ouvre aux élections législatives à travers l’interpellation des candidat(e)s, futur(e)s député(e)s.
 
Une campagne qui coïncidera avec l’ouverture du calendrier 2012 des Lesbian & Gay Pride* ou Marches des Fiertés LGBT, dès le 12 mai à Angers. Des Marches qui ont pour mot d’ordre national : 2012, l’Égalité n’attend plus !
 
 
Denis Lefèvre, président de la Fédération LGBT
06 14 83 68 64 contact(at)federation-lgbt.fr
 
Stéphane Corbin, président de la Coordination InterPride France
06 22 09 09 66 coordination(at)interpride-france.org
  
 
* 12 mai : Angers – 26 mai : Tours – 2 juin : Lille, Metz, Montpellier, Nantes – 9 juin : Bordeaux, Rennes – 10 juin : Biarritz, Lyon, Strasbourg, Toulouse – 23 juin : AUxerre, Caen – 30 juin : Paris – 7 juillet : Le Mans, Marseille.
 
* Lesbian & Gay Pride, Gay Pride, Pride : marques déposées, tous droits réservés Sofiged.
Entre grande joie… et utimatum, les associations homos ont été nombreuses à réagir à l’élection de François Hollande, «premier président de la République favorable à l’égalité des droits pour les LGBT».
 
Au lendemain de la victoire de François Hollande, l‘Inter-LGBT, comme d’autres associations LGBT, a rappelé le futur président socialiste a ses engagements. Pour la première fois, la France a un président de la République favorable à l’égalité des droits pour les lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT), écrit l’interassociative. Cela permet d’envisager l’avenir avec espoir mais génère aussi des attentes immenses de la part des LGBT.»
 
Car, on le sait, François Hollande a clairement fait figurer «le droit au mariage et à l’adoption pour les couples de même sexe» dans son programme. «L’égalité des droits entre les couples et les familles est un enjeux prioritaire, écrit le porte-parole de l’Inter-LGBT, Nicolas Gougain, mais sans remettre à plus tard les avancées nécessaires concernant les droits des trans, les moyens alloués à la lutte contre les discriminations à raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ou encore à la lutte contre le VIH-sida.»
 
Ultimatum
L’interassociative se veut prudente et garde «en mémoire le rejet en première lecture du pacs, faute d’une mobilisation suffisante des députés de la majorité de l’époque. C’est pourquoi l’Inter-LGBT entend maintenir la pression» notamment avant les élections législatives pour faire avancer les droits durant le quinquennat, avec une première étape importante: la Marche des fiertés LGBT. Celle de Paris, organisée par l’Inter-LGBT, se déroulera le 30 juin. «Ce sera l’occasion de rappeler nos exigences et notre détermination à voir enfin se réaliser l’Égalité des droits après 13 années passées sans avancées législatives majeures en faveur des droits des LGBT. Les actes, c’est maintenant!»
 
D’autres fédérations françaises, la Coordination Inter-Pride France et la Fédération LGBT, elles, ont même fixé un ultimatum: «Nos associations fixent le cap d’une Égalité réelle dans les 100 jours qui suivront l’ouverture de la nouvelle législature, prévue le 26 juin, et pas en 2013 comme annoncée (dans TÊTU, François Hollande fixait le printemps 2013 comme cap pour l’ouverture du mariage). Il n’est pas antinomique de mener de front des réformes structurelles, économiques et sociétales, surtout que les principaux textes sont prêts.
 
Lutte contre les discriminations, parentalité…
La fédération Total Respect, qui rassemble dix organisations de lutte contre les discriminations, «salue l’élection à la présidence de la République du seul candidat présent au second tour qui ait répondu à ses «dix revendications contre les racismes, les homophobies et le sida» et «demande à l’UMP de se ressaisir, de sortir de sa fascination pour le Front national et d’offrir un discours de droite qui ne soit plus d’extrême droite».
 
Enfin, l’assocation les Enfants d’Arc En Ciel – L’Asso! appelle le nouveau président à «ne pas se contenter (d’ouvrir) l’adoption» pour sécuriser les droits vis-à-vis des enfants: «l’établissement de la filiation s’effectue aussi par effet de la loi et donc par présomption de parenté dans le cadre du mariage ainsi que par reconnaissance volontaire (reconnaissance en mairie). (…) Depuis plusieurs années, la réflexion sur les questions homoparentales entre le PS et les associations n’a cessé de progresser.» L’association espère donc, elle aussi, que des avancées soient concrétisées…
 
Le député sortant de la 10e circonscription du Nord a appelé l’UMP à revenir sur le retrait de son investiture aux législatives, prononcée après la polémique sur ses propos homophobes.
 
«Je suis intervenu auprès de Gaudin et Mariani et j’ai demandé à rencontrer Copé pour demander la révision du retrait scandaleux de ma candidature», a déclaré M. Vanneste à l’AFP, confirmant des propos tenus à La Voix du Nord. Le député sortant, contesté au sein de son propre camp, élu à la tête du Rassemblement pour la France en mars, a par ailleurs bien précisé qu’il était toujours membre de l’UMP.
 
Le parti avait retiré en février son investiture aux législatives à Christian Vanneste, accusé de propos homophobes, mais n’avait pas prononcé son exclusion, pourtant annoncée, assurant que l’intéressé s’était engagé à quitter de lui-même le parti.
 
De retour pour les législatives?
Au lendemain de l’échec de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, M. Vanneste s’est affirmé le mieux placé pour défendre les couleurs de l’UMP aux élections législatives à venir. «Manifestement, l’avenir est une situation difficile d’opposition où il faudra des gens solides», a expliqué Christian Vanneste à l’AFP.
 
Le député sortant s’estime mieux placé pour éviter «une trop grande montée de l’extrême droite au premier tour» et préconise dans la situation actuelle «un élu qui a de l’expérience et en plus des convictions très fortes sur un certain nombre de sujets comme le vote des étrangers ou le mariage entre personnes du même sexe».
 
Dimanche soir, dans la 10e circonscription du Nord, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête contre François Hollande avec 53,19% des voix.
Après avoir essuyé une défaite cuisante aux élections locales, le gouvernement de David Cameron va se concentrer sur «ce qui compte vraiment»… l’égalité n’en ferait donc pas partie.
 
«Nous allons nous concentrer sur ce qui compte vraiment», a déclaré hier le Chancelier de l’Echiquier britannique, George Osborne. Le mariage gay «n’est certainement pas ma priorité, ni celle du gouvernement». Il n’en fallait pas plus pour que le quotidien de gauche, The Guardian, pose clairement la question: «Le mariage gay: une perte de temps pour le gouvernement?» 
 
«Pas le bon moment»
Un porte-parole du Premier ministre, interrogé par Pink News, a nié l’abandon de ce projet. La position de David Cameron reste «inchangée», assure-t-il. Pourtant, une autre source aurait dit au Sunday Telegraph que l’égalité «est bien une chose en faveur de laquelle nous sommes sincèrement, mais à cause de tout ce qui vient de se passer, n’est pas le bon moment».
 
Jusqu’à ces derniers jours, le gouvernement ne niait pas que la proposition puisse faire partie du discours de la reine, qui sera prononcé mercredi. Aujourd’hui, il assure qu’il n’a jamais été question qu’elle soit incluse dans cette solennelle annonce de l’agenda du parlement.
 
 
Une stratégie électoraliste
Le gouvernement n’abandonne peut-être pas complètement son idée d’ouvrir le mariage aux couples homosexuels, mais comme l’a dit George Osborne, «ce n’est pas là-dessus que les efforts du gouvernement vont se concentrer». Un retournement de situation, alors que, la semaine dernière encore, David Cameron rappelait à quel point il était attaché à cette idée d’égalité.
 
Que s’est-il donc passé entre temps? Les Conservateurs se sont pris une «raclée» lors des élections locales. Si George Osborne assure que les électeurs «n’ont pas abandonné» les conservateurs à cause de ce projet, une autre source de Downing Street a assuré au Daily Mail que le Premier ministre ne pouvait pas persévérer sans le soutien de son parti. 
 
Un gouvernement «multitâches»
Or, les parlementaires conservateurs sont nombreux à lui en vouloir pour cette initiative sociétale. Ils appellent même le gouvernement à revenir à des valeurs plus traditionnelles. Ainsi, le discours de la reine devrait annoncer de nouvelles mesures «promouvant le mariage et la vie de famille», selon le Daily Mail.
 
Mais les conservateurs ne sont qu’une face de la coalition gouvernementale. Les Libéraux-démocrates du centre ont eux aussi leur mot à dire, même s’ils ne sont que des partenaires minoritaires. La ministre des Egalités, en charge du projet, est justement Lib-Dem. A ceux qui disent que le gouvernement ne doit pas se «disperser», elle répond qu’il peut être «multitâche». Dans son blog, elle a assuré qu’il n’y aurait «pas de volte-face».
En attendant, le gouvernement gagne du temps en rappelant que les consultations ouvertes en mars, se concluront en juin, et qu’il sera alors temps d’aviser.
 
La Fédération LGBT vous propose le visuel ci-joint pour la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai 2012.
 
 
Dans la suite de la campagne Egalité 2012, nous avons proposé aux deux autres fédérations (CIF et Inter LGBT) de s’associer à cette campagne nationale. Ainsi, vous trouverez les logos des trois fédérations sur l’affiche et pourrez ajouter votre logo en local.
 
Toutes les associations peuvent utiliser cette affiche, adhérente ou pas à la fédération.
 
 
Nous vous rappelons que la plateforme unitaire disponible sur le site egaliteLGBT2012 peut être également diffusée lors de cette journée en appui de cette affiche.
Vous pouvez également créer un verso pour annoncer vos actions en local.
Présidentielle : notre seul parti est celui de l’égalité des droits.   
La FÉDÉRATION LGBT et la COORDINATION INTERPRIDE FRANCE appellent à faire battre Nicolas Sarkozy et à voter pour François Hollande.   
 
La FÉDÉRATION LGBT et la COORDINATION INTERPRIDE FRANCE, après avoir consulté leurs adhérents respectifs répartis dans tout l’hexagone, ont décidé de prendre position suite aux résultats du premier tour de l’élection présidentielle, en vue du second tour le 6 mai.
 
Le score particulièrement élevé du Front national, la reprise par Nicolas Sarkozy des propositions de l’extrême droite, son opposition à l’Égalité des droits des personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) au profit de la récupération des électeurs FN, sont autant de raisons objectives qui expliquent notre position, à l’instar de nombreuses associations, notamment de défense des droits humains.
 
Associations politiques mais non partisanes
La FÉDÉRATION LGBT et la COORDINATION INTERPRIDE FRANCE, et leurs adhérents, sont des associations politiques, dans la mesure où elles œuvrent pour l’Égalité des droits des LGBT. Elles combattent les discriminations liées à l’orientation sexuelle et l’identité de genre et se mêlent de la vie de la cité. En revanche, elles restent et demeurent non partisanes, inféodées à aucun parti politique. Le seul parti auquel elles consentent à appartenir est celui de l’Égalité des droits.
 
Nicolas Sarkozy fait de son opposition à l’Égalité un argument de campagne
C’est pour cette raison que la FÉDÉRATION LGBT et la COORDINATION INTERPRIDE FRANCE appellent clairement à faire battre Nicolas Sarkozy, dont le bilan de mandature très insuffisant sur la question des droits fait écho à son opposition à l’Égalité des LGBT. Dans le contexte du second tour, le président candidat a fait de cette opposition un élément de langage afin de donner des gages à l’électorat FN. Durant certains de ses meetings il a rappelé les racines chrétiennes de la France, salué Christine Boutin, pour mieux aller chercher le vote de la frange la plus conservatrice et intégriste des électeurs.
 
François Hollande s’engage pour l’Égalité des droits des LGBT
En prenant un certain nombre d’engagements, François Hollande se prononce notamment en faveur de l’ouverture du mariage à tous les couples, à l’adoption par les couples de même sexe. C’est pour cette raison, et aussi le fait d’une volonté d’Égalité clairement affichée, qui est un préalable aux avancées sociétales voulues par une majorité de Français, que la FÉDÉRATION LGBT et la COORDINATION INTERPRIDE FRANCE appellent à voter pour François Hollande le 6 mai prochain.
 
Pas de blanc-seing
La FÉDÉRATION LGBT et la COORDINATION INTERPRIDE FRANCE ne délivrent pourtant pas un blanc-seing au candidat François Hollande et à son parti. Si ses propositions comportent des engagements intéressants, nous savons que sur nombre d’autres de nos revendications des avancées significatives devront être faites, notamment en matière de lutte contre le sida, au sujet de la PMA, et surtout concernant les droits des personnes transgenres. Si le projet de création d’un nouveau critère légal de discrimination lié à l’identité de genre doit être salué, nous serons très attentifs à l’application de la résolution 1728 du Conseil de l’Europe en vue du changement d’état civil libre et gratuit pour les personnes transgenres. Le projet de loi initié sur ce point est encore très insuffisant.
 
Nous attendons une Égalité réelle dans les 100 jours de la nouvelle mandature, parce qu’il n’est pas antinomique de mener de front des réformes économiques et sociétales, d’autant que nombre de textes sont prêts.
Rien n’est gagné. Quelque soit le résultat du 6 mai au soir, nous resterons combatifs pour que nos droits, l’Égalité à laquelle nous aspirons tant, soient bien effectifs.
 
Nous allons désormais nous mobiliser avec l’Inter-LGBT, dans le cadre de la campagne EGALITE LGBT 2012 (egalitelgbt2012.fr) qui désormais va vivre son second volet : les élections législatives à travers l’interpellation des candidats, futurs députés.
 
Une campagne qui coïncidera avec l’ouverture du calendrier 2012 des Lesbian & Gay Pride ou Marches des Fiertés LGBT, dès le 12 mai à Angers. Des Marches qui ont pour mot d’ordre national : 2012, l’Égalité n’attend plus !
 
 
Denis Lefèvre,
président de la Fédération LGBT