La Fédération LGBT tenait ce weekend à Nancy ses 30es rencontres nationales. Des associations venues de toutes la France se sont réunies pour partager, réfléchir, et travailler sur les dossiers d’actualité. Nous avons également accueilli de nouveaux adhérents, élargissant ainsi le champ de notre couverture territoriale.
 
Nous tenons à remercier très chaleureusement le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle et tout particulièrement son Président, M. Mathieu Klein, pour l’accueil et les conditions de travail exceptionnelles qui ont été mises à notre disposition. Elles nous ont permis des travaux fructueux.
 
Outre les campagnes nationales à venir, comme les Journée Mondiale de Lutte Contre le SIDA et la Journée Mondiale de Lutte Contre l’Homophobie et la Transphobie, nous avons travaillé sur les revendications LGBT qui restent insatisfaites : changement d’état civil libre et gratuit, PMA., etc.
 
Un débat sur la gestation pour autrui s’est également engagé à la suite des interventions passionnantes de nos trois invités : Philippe Reigné, professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers, et éminent spécialiste du droit de la famille, Anne-Cécile Mailfert, porte-parole d’« Osez le Féminisme ! », et Dominique Mennesson, co-président de l’association C.L.A.R.A., à l’origine de la condamnation récente de la France par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). La Fédération LGBT poursuivra sa réflexion afin de se positionner ultérieurement de façon sereine et éclairée sur ce dossier important.
 
Les rencontres d’hiver de la Fédération LGBT auront lieu en janvier 2015, à Nice dont le Centre LGBT accueillera les rencontres pour la première fois depuis son adhésion.
 
  • Stéphanie NICOT, présidente, contact@federation-lgbt.org
  • Dominique GANAYE, porte-parole,  contact@federation-lgbt.org
Le Président de la République s’apprête à nommer un nouveau Défenseur des Droits.
 
Un profil « universaliste », comme ils disent…
 
On aurait pu s’attendre à une femme, ou à une personnalité issue des diverses minorités qui composent aussi la France d’aujourd’hui. Mais non ! François Hollande a choisi un homme de pouvoir, blanc, hétérosexuel et d’un âge certain. En soi, aucun de ses critères ne le disqualifie, mais cumulés, ils traduisent l’endogamie habituelle aux élites de la République ! Mais s’il avait au moins le profil du poste…
 
Un homophobe, l’homme idéal… pour lutter contre les discriminations ?
 
Ce n’est pas en soi parce qu’il est ancien ministre de Jacques Chirac, que M. Jacques Toubon est disqualifié, même si, à vouloir favoriser ses adversaires plutôt que ses partisans, le président Hollande aurait certainement pu trouver une personnalité de droite plus consensuelle !
La Fédération tient en effet à rappeler quelques « faits d’armes » évocateurs de la très longue carrière politique de M. Toubon :
– vote contre la loi supprimant la peine de mort (1981) ;
– vote contre la « dépénalisation » de l’homosexualité (1982) ;
– vote contre un projet de loi qui punit « tout dépositaire de l’autorité publique (…) qui, à raison de l’origine d’une personne, de son sexe, de ses mœurs, de sa situation de famille (…) lui aura refusé sciemment le bénéfice d’un droit auquel elle pouvait prétendre » (1985) ;
– rejette, alors qu’il était ministre de la Justice, un projet d’union civile ouvert aux couples homosexuels, au prétexte que « l’ordre public s’y oppose » (1995) ;
– participe, en tant que député européen UMP, à un meeting de soutien à Christian Vanneste, homophobe notoire (qui se ressemble s’assemble ?), dans la 10ème circonscription du Nord (2007).
  
À moins d’imaginer un stupéfiant « chemin de Damas » transformant l’homophobe d’hier en défenseur acharné de l’égalité des droits, nous n’avons rien à attendre d’un tel homme.
 
Avec la nomination de M. Toubon, toute l’Europe constaterait qu’à Paris désormais, un homophobe peut devenir, par la grâce du Président Hollande, Défenseur des droits ! L’exception française ?
 
  • Stéphanie NICOT, présidente contact@federation-lgbt.org
  • Dominique GANAYE, porte-parole  contact@federation-lgbt.org
 
 
La Fédération LGBT (Lesbienne, Gay, Bi, Trans) tiendra ses Rencontres d’été à Nancy, les 4 et 5 juillet 2014. Accueillies dans les locaux du Conseil général, les Rencontres fédérales réuniront des responsables associatifs venus de nombreuses villes de France : Angers, Dijon, Nancy, Nice, Orléans, Reims, Rennes, Toulouse, La Rochelle / Saintes, etc.
 
La Fédération tient à remercier le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle qui, fidèle à sa longue tradition de lutte contre les discriminations et pour l’égalité républicaine, met à notre disposition des locaux : cela contribuera grandement à la qualité des travaux de délégués riches d’une expertise rigoureuse sur de nombreux sujets de société. C’est aussi un signe fort de l’attachement d’une collectivité départementale aux valeurs républicaines d’égalité, de liberté et de fraternité.

Un programme chargé, des débats ouverts…
Outre le bilan des activités des associations et centres adhérents, nous préparerons collectivement la rentrée de septembre, en particulier en soutien aux victimes d’une homophobie aussi décomplexée qu’intolérable.
 
Les thématiques abordées traiteront aussi bien de l’actualité politique nationale, comme l’atonie actuelle de réformes sociétales pourtant urgentes, que de l’actualité judiciaire – comme les questions soulevées par le récent arrêt de la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) condamnant la France pour ses entraves au droit de la famille envers des enfants nés par GPA. La Fédération LGBT poursuivra donc sa réflexion sur plusieurs dossiers majeurs, à l’occasion de groupes de travail portant sur les questions de genre et la filiation.
 
La Fédération LGBT agit contre les LGBT-phobies et pour l’égalité des droits.
 
Face à la puissance inouïe des lobbys homophobes (La Manif pour tous, à elle seule, affiche un budget de 4,5 millions d’euros !), pour contrer la montée d’une extrême-droite néo-fasciste de plus en plus agressive, et pour relancer les mobilisations en faveur des droits qui restent à conquérir (égalité de toutes les familles et de tous les enfants, ouverture de la PMA à toutes les femmes, changement d’état civil libre et gratuit, sur le modèle argentin ou danois, etc.), la Fédération LGBT appelle plus que jamais les associations LGBT à se coordonner, à favoriser les synergies et à se fédérer à nos côtés. Plus que jamais, la Fédération est ouverte à toutes et tous !
 
C’est ainsi que nous ferons progresser le dialogue au sein d’une société française qui en a bien besoin, et pour qui le « vivre ensemble » est plus que jamais une nécessité vitale. 
  • Stéphanie NICOT, présidente contact@federation-lgbt.org
  • Dominique GANAYE, porte-parole  contact@federation-lgbt.org
Ce partenariat inspiré des modèles britannique et allemand ne concernerait que les couples de même sexe
 
Ainsi qu’il l’avait indiqué pendant la campagne des législatives, le Premier ministre italien Matteo Renzi a confirmé cette semaine dans La Repubblica que les parlementaires italien.ne.s discuteront à partir du mois de septembre d’un projet d’union civile pour les couples de même sexe. Ce partenariat, inspiré des modèles britannique et allemand et réservé aux couples homosexuels, contiendrait les mêmes droits et devoirs que le mariage, mais il ne serait possible d’adopter que les enfants de son/sa conjoint.e.
 
SÉGRÉGATION?
«Qu’est-ce que ça voudrait dire de tout permettre sauf le droit à l’adoption?, s’était interrogée l’ex-députée trans’ Vladimir Luxuria en décembre. Ce serait comme de dire, comme à Rosa Parks, vous pouvez prendre le bus mais vous devez céder la place aux blanc.he.s.» Citée par L’Espresso, la présidente de l’Association des familles homoparentales Giuseppina la Delfa estime quant à elle que c’est une «contradiction» qui a poussé le Premier ministre à maintenir une distinction entre les couples de même sexe et les autres: «Comment expliquer à ma fille que nous, nous avons une union civile, mais que les autres peuvent se marier?»
 
«Dans un monde parfait, j’aurais voulu que les couples homosexuels aussi puissent se marier en Italie, mais il vaut mieux avoir les unions civiles maintenant», a concédé dans La Repubblica Ivan Scalfarotto, vice-président ouvertement gay du Parti démocrate. Lui qui avait milité pour le vote d’une loi anti-homophobie – aujourd’hui coincée au Sénat, constate Life Site News – espère que le débat sur l’union civile permettra de revenir sur ce sujet et que les couples qui se sont mariés à l’étranger pourront voir leur union reconnue comme une union civile.
 
D’autres ne se résignent pas: Francesco Lupo, un militant gay du Mouvement 5 étoiles, estime quant à lui que l’ouverture d’une union civile réservée aux couples homos ne fait que perpétuer une forme de ségrégation. Mais pour le sociologue catholique et conservateur Massimo Introvigne, Matteo Renzi a en réalité une stratégie sur le long terme. En s’inspirant du Royaume-Uni, le Premier ministre voudrait accorder de plus en plus de droits aux couples unis civilement, en sorte qu’il deviendra à terme absurde de maintenir une distinction entre mariage et union civile.
Une motion de non-action de la Russie a empêché tout débat pour permettre une définition inclusive de la famille
 
, présentée par l’Égypte et la Sierra Leone, a été adoptée hier par Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à 26 voix contre 14, avec 6 abstentions (photo). Elle provoque cependant l’inquiétude chez les militant.e.s LGBT puisque le texte ne prend pas du tout en compte la diversité des modèles familiaux, et exclut donc toute reconnaissance des familles homoparentales ou monoparentales.
 
DES PAYS FAROUCHEMENT OPPOSÉS À L’HOMOPARENTALITÉ
Si un amendement a été présenté par l’Uruguay pour inclure la diversité, amendement soutenu par le Chili, l’Irlande et la France, la Russie a alors déposé une motion de non-action. Cette mesure permet à un pays de couper court au débat pour passer directement à un vote. L’amendement qui aurait permis de reconnaître toutes les formes de famille a donc été soumis au suffrage et rejeté par 22 voix contre 20 et quatre abstentions. Un autre amendement a aussi été présenté par l’Arabie Saoudite et le Pakistan, visant cette fois-ci à inscrire une définition du mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme. Il a finalement été retiré. Le Royaume-Uni a alors fait savoir qu’il ne pourrait pas soutenir une résolution qui n’engloberait pas la diversité des familles: «J’ignore comment ceux et celles qui ont voté contre le langage de la diversité peuvent regarder un enfant dans les yeux et lui dire que, parce qu’il ne vient pas d’un modèle de famille imposé, il ne vient pas d’une vraie famille», a argumenté le représentant britannique.
 
RÉACTIONS
Pour les groupes traditionnalistes, ce vote est une très bonne nouvelle, de même que le rejet de l’amendement de l’Uruguay: «La défaite de formes diverses de famille démontre que l’ONU est las de ce genre de débats, a déclaré Austin Ruse, du Catholic Family and Human Rights Institute, une organisation qui milite pour la «structure naturelle de la famille». La plupart des États membres souhaitent passer à des questions qui concernent le monde entier, et pas que les élites du Nord.» Pour Ulrike Lunacek, co-présidente de l’Intergroupe pour les droits LGBT au Parlement européen, l’utilisation de la motion de non-action «est une manœuvre indigne»: «Je suis choquée par la tactique utilisée par la Russie et les 21 autres gouvernement pour éviter la discussion sur la diversité des formes familiales. (…) Faire référence à la famille sans reconnaître l’existence de plusieurs types de familles, c’est détourner le regard de la réalité où nous trouvons des famille de toutes formes.» Sans oublier que la Russie prévoit de passer une autre résolution lors de la session de septembre prochain, cette fois-ci concernant les «valeurs traditionnelles».
 
  • Pays qui ont voté en faveur de la résolution sur la protection de la famille: l’Algérie, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, la Chine, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Gabon, l’Inde, l’Indonésie, le Kazakhstan, le Kenya, le Koweit, les Maldives, le Maroc, la Namibie, le Pakistan, les Philippines, la Russie, l’Arabie Saoudite, la Sierra Leone, l’Afrique du Sud, les Emirats Arabes Unis, le Venezuela et le Viet-Nam. 
  • Pays qui ont voté contre la résolution sur la protection de la famille: l’Autriche, le Chili, la République tchèque, l’Estonie, la France, l’Allemagne, l’Irelande, l’Italie, le Japon, le Montenegro, la Corée du Sud, la Roumanie, le Royaume-Uni et les États-Unis. 
  • L’Argentine, le Brésil, le Costa Rica, le Mexique, le Pérou et la Macédoine se sont abstenu.e.s. Cuba n’a pas voté.
 
Jacques Toubon, ex-ministre de Jacques Chirac, a passé ce mercredi son grand oral devant la commission des lois de l’Assemblée. Il a répondu aux critiques "en disant sa vérité".
 
Pressenti pour devenir Défenseur des droits, Jacques Toubon, ex-ministre de la Justice de Jacques Chirac, a passé ce mercredi son grand oral devant la commission des lois de l’Assemblée. Il s’est employé devant les députés à démonter les "caricatures" contre lui et a affiché sa volonté, s’il est désigné à cette fonction, de faire "la guerre à l’injustice". Un succès, selon Dominique Bussereau, lui-même ancien ministre UMP. 
 
Plusieurs députés socialistes se sont aussi dits convaincus par son intervention, dans laquelle ils ont même vu des propos dérangeants pour la droite. D’autres à gauche ont salué "l’animal politique" et attendent de voir quelle sera son action comme Défenseur des droits. Jacques Toubon était pourtant particulièrement attendu, à gauche, notamment. Il a répondu aux critiques, "en disant sa vérité" sur plusieurs sujets:
Sur l’abolition de la peine de mort
 
Accusé ces dernières semaines de ne pas avoir voté l’abolition de la peine de mort en 1981, Jacques Toubon s’est défendu: "Je ne suis pas l’homme que certains disent", et d’ajouter avoir, cette année-là "fait campagne derrière Jacques Chirac, qui s’était prononcé pour l’abolition". "Comme lui, j’ai voté pour l’article 1 qui abolisait la peine de mort en France."
 
Sur la dépénalisation de l’homosexualité
 
Quant à son opposition aux Pacs, en 1999, elle n’a été animée que par des éléments "juridiques" et "techniques". "La sexualité relève d’un choix de vie que chacun et chacune doit faire en toute liberté", a affirmé l’homme politique.

Sur l’avortement
 
Jacques Toubon est également revenu sur la question de l’avortement, en se défendant de toute position contre ce droit. Sur le sujets des "commandos anti-avortement", s’est-il justifié, "comment aurais-je pu les soutenir alors que, maire du 13e arrondissement de Paris, j’ai demandé à de maintes reprises d’évacuer le centre Jeanne d’Arc de ces commandos?". Il a cependant reconnu "une erreur" en ne votant pas l’amendement qui excluait de la loi d’amnistie ces commandos anti-IVG.
 
Il est peu probable que sa désignation soit l’objet d’un veto parlementaire, qui, aux termes de la Constitution, nécessite trois cinquièmes des suffrages exprimés parmi les commissions des Lois de l’Assemblée et du Sénat. Le vote, à bulletin secret, interviendra dans la foulée de l’audition, mais les résultats ne seront connus que le 9 juillet.  
La justice a bien pris en compte la dimension homophobe dans cette affaire d’agression
 
Lors de l’audience du 17 juin dernier, le parquet de Cherbourg avait requis six mois de prison avec sursis pour injures à caractère homophobe et violences volontaires aggravées. L’accusé, un homme de 57 ans, a finalement été condamné hier à deux mois d’emprisonnement avec sursis pour violences volontaires et à 150 euros d’amende pour injures homophobes. Il devra aussi d’acquitter des 800 euros de dommages et intérêts. La justice a clairement reconnu la circonstance aggravante de l’homophobie. Les faits remontaient au 10 mars, lorsque Sébastien, 37 ans, a été agressé physiquement par ce voisin de son immeuble, après avoir subi pendant deux ans ses insultes et son harcèlement récurrents.
 
Comme le rappelle SOS homophobie, les cas d’homophobie de voisinage sont fréquents: «Au cours de l’année 2013, SOS homophobie a malheureusement eu connaissance de 130 cas d’actes de voisinages gayphobes, lesbophobes, biphobes ou transphobes. Ces cas d’insultes, de harcèlement, de menaces, de vols ou encore d’agressions physiques rendent extrêmement difficile la vie quotidienne des gays, lesbiennes, bi-e-s ou trans qui en sont victimes. Seule la vigilance de chacun.e permettra de les combattre.» L’association s’était portée partie civile dans l’affaire.
 Ce n’est pas encore le grand débat sur la GPA (Gestation pour autrui), serein et apaisé, que notre pays sera bien obligée d’ouvrir un jour prochain. Mais la condamnation de la France, à l’unanimité des juges européens, pour son refus obstiné (14 ans !) et inhumain (un déni de nationalité à l’encontre d’enfants français !) de reconnaître la filiation d’enfants nés par GPA est une avancée considérable pour des milliers de familles, jusqu’ici plongées dans une véritable zone de non-droit. 
 
 
C’est au nom de « l’intérêt supérieur de l’enfant », – que les hypocrites invoquent d’ordinaire pour s’en prendre aux familles homoparentales – que Sylvie et Dominique Mennesson avaient vu l’État français, les magistrats et tout ce que le pays compte de réactionnaires, refuser de reconnaître leur filiation juridique avec leurs deux enfants et même leur dénier, au mépris de tout bon sens, la nationalité française (Enfant de parent français, c’est enfant français !). 
 
 
Ce jugement exemplaire de la haute juridiction européenne est aussi un coup de semonce pour les plus hauts magistrats français ! Les récentes décisions de la cour de Cassation en matière de changement d’état civil, de GPA, et plus largement de tout ce qui touche au droit de la famille, défend une vision archaïque, profondément idéologique, de la parentalité. Comme le montre ce jugement très important de la CEDH, la Cour de Cassation, et les lignes Maginot juridiques qu’elle tente de défendre, sont en complet décalage avec les intérêts des familles et des enfants réels, mais aussi avec les libertés individuelles et la protection de la vie privée telles que la conçoit la justice européenne. 
 
 
Comme les époux Mennesson, une famille hétérosexuelle qui de bat depuis 14 ans avec courage pour la protection de leur famille, des dizaines de milliers de familles homoparentales se battent elles aussi pour que la filiation leur soit reconnue par la France, et pour que cessent les tracasseries judiciaires et administratives. 
 
 
La Cour de Cassation, qui doit prochainement trancher sur le droit à l’adoption d’une mère non biologique d’un enfant né par PMA, devrait y réfléchir à deux fois… 
 
 
Quant au gouvernement, qui a récemment prétendu qu’il fallait donner un coup d’arrêt à toutes les réformes sociétales, il ferait bien de regarder du côté du Danemark, pour le changement d’état civil et gratuit et vers l’Europe, pour le droit à une protection étendue de toutes les familles et de tous les enfants de France !
 
 
  • Stéphanie NICOT, présidente – contact@federation-lgbt.org
  • Dominique GANAYE, porte-parole contact@federation-lgbt.org