La justice a bien pris en compte la dimension homophobe dans cette affaire d’agression
 
Lors de l’audience du 17 juin dernier, le parquet de Cherbourg avait requis six mois de prison avec sursis pour injures à caractère homophobe et violences volontaires aggravées. L’accusé, un homme de 57 ans, a finalement été condamné hier à deux mois d’emprisonnement avec sursis pour violences volontaires et à 150 euros d’amende pour injures homophobes. Il devra aussi d’acquitter des 800 euros de dommages et intérêts. La justice a clairement reconnu la circonstance aggravante de l’homophobie. Les faits remontaient au 10 mars, lorsque Sébastien, 37 ans, a été agressé physiquement par ce voisin de son immeuble, après avoir subi pendant deux ans ses insultes et son harcèlement récurrents.
 
Comme le rappelle SOS homophobie, les cas d’homophobie de voisinage sont fréquents: «Au cours de l’année 2013, SOS homophobie a malheureusement eu connaissance de 130 cas d’actes de voisinages gayphobes, lesbophobes, biphobes ou transphobes. Ces cas d’insultes, de harcèlement, de menaces, de vols ou encore d’agressions physiques rendent extrêmement difficile la vie quotidienne des gays, lesbiennes, bi-e-s ou trans qui en sont victimes. Seule la vigilance de chacun.e permettra de les combattre.» L’association s’était portée partie civile dans l’affaire.
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