Jean-Pierre Michel, qui avait décrit la porte-parole de la «Manif pour tous» comme «la pire des homophobes», se dit prêt à répondre de ses propos.
Les sénateurs socialistes ont apporté mardi leur soutien «plein et entier» à leur collègue Jean-Pierre Michel, rapporteur au Sénat du projet de loi sur le mariage homosexuel, poursuivi pour diffamation par Frigide Barjot qui lui reproche de l’avoir décrite comme «la pire des homophobes».
 
Motion de soutien
«Par cette motion de soutien, les sénateurs socialistes ne veulent en aucun cas interférer dans la décision de justice», indique dans un communiqué leur président, François Rebsamen. Il s’agit pour eux «simplement de signifier leur estime et leur considération pour leur collègue et saluer la qualité du travail qu’il a mené pour préparer l’examen de ce texte, comme en témoignent les 50 auditions qu’il a menées dans un esprit d’écoute et de concertation», ajoute le sénateur-maire de Dijon.
 
Frigide Barjot et l’association opposée au mariage homosexuel «La manif pour tous», dont elle est porte-parole, ont assigné en diffamation M. Michel, avait annoncé la semaine dernière leur avocat, Me Alexandre Varaut.
 
«Je soutiens mes propos»
«Non seulement je maintiens mes propos, mais je les soutiens. C’est ce que je pense. Je ne vais pas aujourd’hui en tenir d’autres», avait déclaré ensuite le sénateur de la Haute-Saône dans un entretien publié sur le site internet de la chaîne Public Sénat.
 
«Je crois en la justice, qui n’est pas un support publicitaire pour un collectif malsain», a encore dit à l’AFP M. Michel, en annonçant qu’il serait présent le 4 avril – le jour de l’ouverture du débat au Sénat – pour son assignation à comparaître.
Elle est la première femme pasteure à avoir conclu un partenariat civil avec une personne de même sexe en Norvège. Aujourd’hui, Hilde Raastad souhaite renoncer à son pastorat afin de protester contre les discriminations dont les homos sont toujours victimes au sein de l’Eglise luthérienne norvégienne.
 
«C’est devenu intenable pour moi de représenter une Eglise dont une partie pratique encore autant l’exclusion», déclare aujourd’hui Hilde Raastad (photo ci-dessus) dans les colonnes du journal Aftenposten. En 1997, elle était devenue la première femme pasteure en Norvège à nouer une alliance civile avec une autre femme. Elle vient d’annoncer qu’elle souhaite renoncer à son pastorat pour protester contre la discrimination dont les lesbiennes et gays sont toujours victimes au sein de l’Eglise luthérienne norvégienne.
 
Officialisant une pratique déjà en cours, l’Eglise protestante luthérienne avait autorisé l’ordination d’homos tout en laissant aux évêques et aux instances cléricales chargées du recrutement la possibilité de refuser un ministère aux personnes vivant en partenariat avec une personne de même sexe.
 
«Pour eux, mon amour est un problème théologique»
Disant s’être vu refuser plusieurs postes alors qu’elle était parfois la seule candidate, Hilde Raastad a indiqué avoir envoyé une lettre à l’évêque d’Oslo, le conservateur Ole Christian Kvarme, pour lui demander d’annuler son ordination. «Je considère l’homophobie comme un péché», a-t-elle expliqué à Aftenposten. «Une église locale ne peut pas sélectionner les personnes en fonction de la couleur de leur peau ou de leur ethnicité. De la même façon, elle ne peut exclure ou juger des personnes sur la base de leur orientation sexuelle». «Cela a été un poids de ressentir la réprobation de ma hiérarchie, de voir qu’ils considèrent mon amour comme un problème théologique et que je vis une vie qui débouche sur le péché et la perdition», a-t-elle ajouté.
 
Interrogé par le journal, l’évêque Kvarme, connu pour son opposition à l’emploi d’homosexuels dans des fonctions ecclésiastiques, a refusé de commenter le contenu de la lettre, qu’il a dit ne pas avoir encore lue. Il a précisé qu’il rencontrerait probablement la pasteure Raastad pour entendre ses griefs.
Le festival Massimadi est né de l’envie de quelques personnes de parler de l’homosexualité en Afrique et dans les diasporas africaines (Caraïbes, Etats-Unis, Europe) par le biais de fictions et de documentaires.
 
Objectif ? Permettre de découvrir les manières dont se vivent les orientations sexuelles dans les communautés africaines d’ici et d’ailleurs. Les questions des identités, des origines, du genre et de la classe seront donc au coeur du festival Massimadi.
 
Pendant 3 jours, les 9, 10 et 11 mai prochains, Bruxelles se parera – encore plus – de couleurs pour découvrir des films, faire de délicieuses rencontres et savourer des musiques inattendues ! Pour cette première édition, cousine du festival montréalais du même nom, nous vous proposerons une programmation éclectique et qui ravira vos esprits curieux : du Sénégal, aux Antilles en passant par l’Afrique du Sud, la Grande-Bretagne, le festival Massimadi sera une balade entre fictions et documentaires. Autant de perles et de pépites qui ont toutes comme point commun d’ouvrir une grande
fenêtre sur les vécus des lesbiennes, gays, bi, et trans en Afrique et dans ses diasporas.
 
Nous travaillons encore d’arrache-pied pour que ce lancement soit une vraie réussite et ces trois jours de festival une rencontre. A l’aube de l’annonce de la programmation, des soirées, etc. nousavons encore besoin de toutes les aides. Et la vôtre peut faire toute la différence !