Le décès accidentel de Michel Dinet a frappé de stupeur et plongé dans la tristesse très au-delà de ses amis politiques. À une époque où les politiciens sont très rarement à la hauteur des enjeux du temps, Michel Dinet gardait l’estime de ses concitoyens.
 
Homme de conviction, aussi chaleureux que déterminé, Michel Dinet était capable de s’attarder pour écouter, dans la rue, au détour d’un échange sincère, les critiques d’un électeur du département. Michel Dinet était vraiment un homme politique d’une stature exceptionnelle.
 
Instituteur (il avait su en 1993 retourner dans sa classe, en toute simplicité, après une défaite électorale), républicain intransigeant sur les valeurs mais ouvert aux autres, politique habile mais sincère dans ses engagements, Michel Dinet avait l’universalisme ancré au cœur. Mais, en croisant les nouvelles générations et en apprenant d’elles comme il savait aussi leur apprendre, il avait compris que la République n’a de sens que si elle est attentive à tous ceux qui sont victimes de discriminations, à cause de leur couleur de peau, de leur religion, de leur sexe, de leur genre, etc.. Sous son impulsion, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle s’était engagé durablement dans une démarche de soutien à tous ceux et toutes celles se battaient pour l’égalité des droits.
 
L’Association nationale transgenre, Équinoxe Nancy Lorraine et la Fédération LGBT s’associent à la douleur de ses proches, et au profond sentiment de perte ressenti par de nombreux Meurthe-et-Mosellans de toutes sensibilités.
 
  • CONTACTS : 
  • Pour la Fédération LGBT Stéphanie NICOT
  • Pour Equinoxe Jérémy BAUDOIN 
  • Pour l’Association nationale transgenre Delphine RAVISE-GIARD
Équinoxe Nancy Lorraine et la Fédération LGBT
demandent des sanctions exemplaires à l’employeur et à la justice ! 
 
Vendredi 21 mars, vers 17h30, devant le lycée Varoquaux (Tomblaine, agglomération de Nancy). Une jeune lycéenne est en compagnie de deux copines et de sa petite amie, qu’elle embrasse avant de monter dans le bus. Scène d’affection banale, qui aurait tout au plus attiré un sourire complice de la plupart des gens. 
 
Le contexte de l’agression
 
Alors que la jeune fille va monter dans le bus, le chauffeur ouvre sa bouteille d’eau et la lance sur le couple de jeunes femmes, sidérées d’un tel comportement d’un chauffeur de bus au service du public ! Loin de regretter son geste scandaleux, il l’a justifié auprès de sa victime en revendiquant sa lesbophobie ! En effet, pour être capable de se livrer à une telle agression en pleine journée, à son poste travail, et en public, on se demande ce qu’un tel individu pourrait faire à une jeune lesbienne, la nuit, dans un endroit isolé !
 
Les chauffeurs de bus sont d’ordinaire sensibles aux questions de sécurité et à celle des passagers. Qu’un des leurs devienne un agresseur est particulièrement intolérable. Nos jeunes doivent pouvoir voyager en toute sécurité sur les lignes de Veolia !
 
Le contexte odieux d’homophobie décomplexée que nous vivons en France depuis les manifestations homophobes de 2013 se confirme une fois de plus avec une véritable explosion des insultes, incidents graves et agressions contre les gays, les transgenres et les lesbiennes.
 
Nous exigeons des sanctions exemplaires ! 
 
La jeune fille a annoncé son intention de porter plainte. Nous lui apportons tout notre soutien, ainsi qu’à son amie et à sa famille. Nous exigeons que l’employeur et la justice prennent toutes leurs responsabilités. Selon nos informations, la société VeoliaTransdev, que nous avons contactée, aurait déjà reconnu les faits, présenté ses excuses à la jeune victime et mis à pied, à titre conservatoire, l’agresseur présumé.
 
Équinoxe Nancy Lorraine et la Fédération LGBT sont prêtes, si la jeune fille le souhaite, à se porter partie civile et à lui apporter leurs conseils juridiques et l’expertise de leurs avocats afin que justice soit rendue. 
 
Les préjugés de toutes sortes n’ont pas leur place dans la société française. Et tous les agresseurs potentiels doivent savoir que, pour l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie, c’est désormais tolérance zéro !
 
  • Source Communiqué de presse
  • Contacts presse : Stéphanie NICOT, présidente de la FEDERATION LGBT et Jérémy Baudouin, président d’Equinoxe Nancy
LGBT Insultes, tags, menaces et agressions homophobes en hausse…
 
La Fédération LGBT n’en peut plus !
Les attaques, souvent en pleine rue ou dans les transports en commun, sont en augmentation exponentielle depuis ce début d’année 2014. Elles sont verbales et physiques, elles touchent également nos locaux.
La liberté d’agresser que ressentent les délinquants est le produit de ces mois de manifestations de plus en plus violentes contre l’ouverture du mariage à tous les couples, mais aussi des innombrables déclarations homophobes lâchées par diverses autorités religieuses et nombre d’élus réactionnaires ! Cette radicalisation homophobe débouche aujourd’hui sur une vague d’incivilités, d’insultes, de menaces et désormais d’agressions qui touchent, à des degrés divers, l’ensemble des personnes LGBT, et parfois des hétérosexuels qui ont le malheur, pour les homophobes, d’avoir un « air » homosexuel…
 
À Lille, le 3 mars, une agression lesbophobe a eu lieu dans le métro ; hier, 12 mars, c’est à Rennes qu’une agression transphobe s’est déroulée. Et ce, pour ne citer que les dernières en date.
 
Depuis quelques mois, nos locaux associatifs sont régulièrement victimes d’inscriptions homophobes et de dégradations. Les derniers en date ? Les locaux d’Équinoxe à Nancy ; puis Toulouse, où les locaux du centre ont été pris pour cible le 16 février 2014 ; le centre LGBT de Dijon, où une nouvelle effraction a été perpétrée le 9 mars. La semaine qui précède, des locaux associatifs situés sur le campus universitaire de cette même ville avaient été tagués de slogans haineux appelant à notre mort !
 
Les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) réclament désormais une attention plus soutenue de la part des autorités politiques et policières chargées de nous protéger, comme tous nos autres compatriotes. Nous ne sommes pas des citoyens et citoyennes de seconde zone, nous exigeons d’être défendus, et que nos agresseurs soient poursuivis sans faiblesses et condamnés sévèrement.
 
La Fédération LGBT soutient le rassemblement du samedi 15 mars 2014 à Lille, et assure les victimes de l’agression lesbophobe du 3 mars, L’Égide, notre association lilloise qui les soutient, et toutes les autres victimes, de sa totale solidarité.
 
  • Stéphanie NICOT, présidente  contact@federation-lgbt.org
  • Dominique GANAYE, porte parole contact@federation-lgbt.org
 
 
La Fédération LGBT se félicite du nouveau rapport du Conseil National du SIDA (CNS) rendu en juillet 2013 et publié le 3 février 2014. Cet énième rapport corrobore l’ensemble des avis rendus sur la levée de l’interdiction des soins funéraires aux personnes séropositives et décédées.
 
Depuis mars 2009, trois rapports différents émanant du CNS et du Défenseur des Droits ont tous conclu à la nécessité d’une évolution de la réglementation en la matière. Depuis l’apparition de l’épidémie, il est très clairement et scientifiquement prouvé qu’aucun risque sanitaire particulier n’est encouru par les personnels des sociétés de pompes funèbres.
 
L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a également conclu en ce sens. La Ministre de la Santé, Marisol Touraine, s’est à plusieurs reprises dite favorable à la levée de cette interdiction. Serait-ce donc alors le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui ferait tout pour enterrer cette réforme ? Plusieurs sources s’accordent à dire qu’il aurait retardé la publication du rapport du CNS de juillet 2013 à février 2014.
 
La Fédération LGBT, et tout particulièrement la communauté gay déjà très durement touchée par l’épidémie de SIDA, enjoint avec force et détermination les pouvoirs publics à cesser de faire la sourde oreille face à la triple peine infligée aux séropositifs :
  1. Discrimination homophobe
  2. Discrimination sérophobe
  3. Discrimination post-mortem
Madame Touraine, renieriez-vous votre parole déjà donnée ? Cette question est limpide et tous s’accordent à dire que cette interdiction n’a plus lieu d’être. Alors de grâce accordez au moins la dignité à nos morts !
 
  • Stéphanie NICOT, présidente, contact@federation-lgbt.org
  • Dominique GANAYE, porte parole, contact@federation-lgbt.org